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70e anniversaire de l’inscription de la question algérienne à l’ONU : un tournant historique pour l’indépendance

Le 30 septembre 1955 marque une date historique dans le parcours de la Révolution algérienne. Ce jour-là, la question algérienne fut inscrite pour la première fois à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies, consacrant une victoire diplomatique majeure pour le Front de libération nationale (FLN) et ouvrant la voie à l’internationalisation de la cause algérienne.

L’événement, dont l’Algérie commémore aujourd’hui le 70e anniversaire, a permis de transformer une lutte que la France coloniale tentait de réduire à une « affaire intérieure » en un débat international légitime sur le droit du peuple algérien à l’autodétermination. Grâce au soutien des pays arabes, asiatiques et du bloc afro-asiatique récemment décolonisé, la voix de l’Algérie s’est imposée dans l’arène diplomatique mondiale.

Cette percée fut l’aboutissement d’efforts soutenus du FLN, amorcés quelques mois plus tôt lors de la conférence de Bandung en Indonésie (18-24 avril 1955). Les responsables de la Révolution avaient alors décidé de compléter la lutte armée par une action diplomatique visant à faire reconnaître le droit de l’Algérie à l’indépendance. Des figures telles que Hocine Aït Ahmed, M’hamed Yazid et Abdelkader Chanderli ont joué un rôle décisif en parvenant à associer l’Algérie à cette rencontre historique, en présence de dirigeants influents comme Soekarno et Jawaharlal Nehru.

Après cinq années de débats aux Nations unies, une résolution adoptée en 1960 est venue consacrer le droit du peuple algérien à la libre détermination et à l’indépendance. Moins de deux ans plus tard, en juillet 1962, l’Algérie accédait à la souveraineté nationale et rejoignait officiellement l’ONU en octobre de la même année. Forte de cette expérience, l’Algérie s’est affirmée comme un acteur incontournable dans les luttes de libération à travers le monde, en réaffirmant constamment sa solidarité avec les peuples colonisés.

Soixante-dix ans après cette date fondatrice, la diplomatie algérienne poursuit son engagement en faveur des causes justes, notamment celles du peuple palestinien et sahraoui. Sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a renforcé sa présence sur la scène internationale et assumé pleinement ses responsabilités en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité.

Ce rôle actif a été salué par le chef de l’État, qui a affirmé lors de sa récente entrevue avec les médias nationaux que la diplomatie algérienne est « sur la bonne voie », soulignant que les résultats obtenus au sein de l’organe onusien « honorent l’Algérie ».

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