Rentrée universitaire 2025-2026 : Près de 2 millions d’étudiants reprennent le chemin des campus
Alger — Près de deux millions d’étudiants rejoindront, ce lundi, les établissements d’enseignement supérieur à travers le pays, marquant ainsi la rentrée universitaire 2025-2026.
Dans son message à l’occasion de la Journée de l’étudiant, célébrée le 19 mai dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait réaffirmé la volonté de l’État de « développer davantage l’Université algérienne et le système de formation » afin de l’adapter aux réalités économiques et à la transition vers une économie du savoir.
L’Université, locomotive de l’Algérie nouvelle
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’intégrer les jeunes diplômés dans la dynamique de transformation vers une économie ouverte et compétitive, notamment à travers l’encouragement à la création de petites et moyennes entreprises. Il a rappelé que d’importants moyens ont été mobilisés afin de « faire de l’Université algérienne la locomotive de l’Algérie nouvelle et victorieuse ».
Des moyens humains et matériels renforcés
Pour concrétiser ces ambitions, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mobilisé tous les moyens nécessaires pour permettre aux étudiants — dont 331.827 nouveaux inscrits — d’évoluer dans de meilleures conditions.
Le secteur compte désormais 75.000 enseignants, un chiffre conforme aux standards internationaux (un enseignant pour 20 étudiants). Cette progression a été rendue possible grâce à la création de 4.412 postes budgétaires, ayant permis le recrutement de près de 3.000 enseignants-chercheurs, 719 enseignants hospitalo-universitaires et plus de 300 chercheurs permanents et contractuels.
Numérisation et nouvelles formations
La modernisation du secteur passe aussi par l’intensification de la numérisation et l’actualisation des offres de formation. Parmi les nouveautés : la création d’une Université des sciences de la santé, l’instauration d’une licence en anglais médical, ainsi qu’une cinquantaine de nouvelles filières adaptées aux besoins du marché de l’emploi, dont 14 destinées aux bacheliers littéraires.
Entrepreneuriat et startups au cœur de la réforme
La stratégie du ministère vise également à faire de l’Université un acteur clé du développement économique. Selon le ministre, Kamel Baddari, 422 sous-entreprises ont déjà vu le jour dans les campus, un chiffre qui devrait atteindre 490 d’ici la fin de l’année, dont 250 sont déjà opérationnelles.
Par ailleurs, 117 accélérateurs de startups et 117 centres de développement de l’entrepreneuriat sont mis à disposition des étudiants, accompagnant l’entrée en activité de 76 startups, avec un objectif de 235 d’ici fin 2025.
Ces initiatives devraient générer 15.205 emplois et un chiffre d’affaires estimé à près de 20 milliards DA
