Énergies renouvelables : l’Algérie et l’Allemagne renforcent leur coopération autour de l’hydrogène vert
En marge de la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF 2025), qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des Énergies Renouvelables, Noureddine Yassa, a reçu Karl-Felix Wolff, conseiller spécial pour la coopération internationale au Moyen-Orient et en Afrique du Nord de l’Institut national de métrologie allemand (PTB), relevant du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement.
La réunion s’est déroulée en présence de Mme Hannah Ilg, cheffe de la coopération au développement à l’ambassade d’Allemagne, ainsi que de plusieurs cadres du ministère algérien.
Un partenariat tourné vers l’hydrogène vert
Les discussions ont porté sur le renforcement des infrastructures de qualité nécessaires au développement de la chaîne de valeur dans le secteur des énergies renouvelables, et plus particulièrement dans le domaine de l’hydrogène vert, identifié comme un axe stratégique pour une transition énergétique propre et durable.
Les deux parties ont salué le succès de la collaboration précédente entre le PTB et le Centre de Développement des Énergies Renouvelables (CDER), notamment dans le cadre du projet « Renforcement des infrastructures de qualité pour l’énergie solaire au Maghreb ». Ce partenariat a permis au CDER d’obtenir des accréditations ISO/IEC 17025:2017 pour son laboratoire d’étalonnage des pyranomètres (mesure du rayonnement solaire) et pour son laboratoire de test des capteurs solaires thermiques.
Grâce à ces avancées, l’Algérie s’est positionnée comme un leader régional en matière d’infrastructures de qualité pour les énergies renouvelables, tant au niveau africain qu’arabe.
Renforcement des capacités et formation
Les entretiens ont également porté sur de nouvelles perspectives de coopération, notamment :
• le développement de la formation et de l’assistance technique,
• l’organisation de sessions spécialisées en normalisation, étalonnage et contrôle qualité,
• la mise en place de comparaisons interlaboratoires pour améliorer la fiabilité des résultats.
Les deux parties ont mis en avant l’importance de renforcer les capacités institutionnelles algériennes dans les services d’infrastructures de qualité prioritaires pour le secteur de l’hydrogène vert. Il s’agit d’identifier les priorités de la chaîne de valeur, de développer les compétences des institutions spécialisées et de sensibiliser aux enjeux stratégiques de ce nouveau domaine énergétique.
Conclusion
Cet échange confirme la volonté commune de l’Algérie et de l’Allemagne de bâtir une coopération durable et stratégique dans le domaine des énergies renouvelables. En s’appuyant sur les acquis dans le solaire et en élargissant la collaboration à l’hydrogène vert, les deux pays entendent consolider leur partenariat pour faire de l’Algérie un acteur clé de la transition énergétique régionale
