Énergie et mines : l’Algérie et l’Afrique du Sud veulent renforcer leur coopération
En marge de la 4ᵉ édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025), le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a reçu dimanche à Alger son homologue sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Parks Tau. La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Afrique du Sud en Algérie, du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, ainsi que de hauts responsables du secteur.
Selon un communiqué du ministère, les discussions ont permis de réaffirmer la solidité et le caractère historique des relations algéro-sud-africaines et d’examiner les perspectives d’un partenariat renforcé dans les domaines de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables.
Vers une nouvelle dynamique bilatérale
Les deux ministres ont convenu de donner une nouvelle impulsion à la coopération, dans le sillage de la visite d’État effectuée en décembre 2024 par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, à l’invitation du président Abdelmadjid Tebboune.
Les échanges ont porté notamment sur le renforcement de la coopération dans les hydrocarbures, de l’exploration à la transformation, ainsi que dans la valorisation des ressources minières, en particulier les métaux critiques et stratégiques, indispensables aux technologies des énergies renouvelables.
Coopération élargie aux énergies propres
Les deux parties ont également exploré les opportunités d’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière, ainsi que dans l’électricité, la fabrication d’équipements, le solaire, l’éolien, le stockage d’énergie et l’hydrogène vert. Ce dernier secteur s’inscrit dans le cadre de l’Alliance africaine pour l’hydrogène, pilotée par Pretoria.
Mohamed Arkab a mis en avant les atouts du marché algérien et son cadre réglementaire modernisé, propice à l’investissement, en particulier dans l’exploitation et la transformation des ressources minières. Il a invité les entreprises sud-africaines à saisir ces opportunités jugées stratégiques.
De son côté, Parks Tau a réaffirmé la volonté de l’Afrique du Sud de renforcer ses liens économiques avec l’Algérie, en insistant sur les hydrocarbures et la commercialisation du gaz naturel liquéfié. Il a également souligné la disponibilité de son pays à partager son expertise dans les mines et les énergies renouvelables, à travers des projets conjoints, l’échange de compétences et le transfert de technologies
