Souk-ahras : Ramadan dans les zones d’ombre
L’échange des plats entre voisins éternise une tradition héritée d’une génération à l’autre
Le mois sacré de ramadan dans les endroits éloignés de la wilaya de souk-ahras, comme toutes les autres localités éparpillées sur le long du territoire du pays revêt un goût particulier où le plaisir de jeûner au milieu de la nature, loin de bruit et des claxons sonores de la ville où les artères de la ville sont envahies par les étals et cageots des commerces illicites dont tout se vend, vêtements enfants, sacs pour femmes, gâteaux, herbes médicinales etc…
Le mois de ramadan (Sidi Ramadan), est accueilli pas les familles qui habitent loin de la ville dans la joie en se préparant au moins une quinzaine de jours à l’avance en s’approvisionnant suffisamment de denrées alimentaires de base, notamment l’huile, le sel, le sucre, le café, en plus des bonbonnes de gaz butane pour ceux qui ne sont pas raccordés au réseau du gaz naturel, profitant des marché hebdomadaire des communes limitrophes à l’exemple de celui d’Ain zana organisé chaque jeudi pour acheter le maximum de produits dont ils ont besoin servant à préparer les plats de Ramadhan, considèrant que cette occasion représente l’opportunité la plus offerte pour reconsillier les personnes qui sont en désaccord et de consolider les relations familiales en perpétuant une tradition séculaire héritée d’une génération à l’autre, consistant à échanger des plats avec les voisins durant tout le mois de Ramadhan.Selon les dires des résidents de ces lieux, le plus dur pour eux durant ce mois sacré sont les fréquentes coupures d’électricité et l’insuffisance approvisionnement en eau potable tout en reconnaissant les efforts déployés par le wali de souk-ahras M. Lounès Bouzegza dans le but de prise en charge des zones d’ombre qui ont permis d’amrliorer d’une manière apparente les conditions de vie de plusieurs Mechtas et Douars au niveau des 251 zones d’ombre recensées dans la wilaya de souk-ahras.