Depuis Genève, l’Algérie plaide pour un rééquilibrage du système international et une représentation équitable de l’Afrique au Conseil de sécurité
En marge de la 6ᵉ Conférence mondiale des présidents de parlement, organisée à Genève par l’Union interparlementaire (UIP), le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Monder Bouden, a lancé un appel fort en faveur du rééquilibrage des relations internationales.
Représentant le président de l’APN, Brahim Boughali, M. Bouden a insisté sur la nécessité d’un « processus sérieux pour restaurer l’équilibre perdu » dans la gouvernance mondiale. Selon lui, cet déséquilibre structurel constitue l’une des principales sources de tension à l’échelle internationale, notamment en raison de la marginalisation persistante des pays en développement, en particulier les nations africaines.
Dans son allocution, le parlementaire algérien a réaffirmé l’engagement ferme de l’Algérie à défendre le droit légitime du continent africain à une représentation juste et permanente au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, conformément à la Déclaration de Syrte et au Consensus d’Ezulwini. Il a également appelé à l’unification des rangs africains pour concrétiser cette revendication stratégique.
M. Bouden a mis en avant l’approche algérienne fondée sur le développement comme vecteur essentiel de paix et de stabilité en Afrique. Il a également rappelé l’attachement de l’Algérie au dialogue, à la non-ingérence et aux solutions pacifiques dans la résolution des crises internationales, soulignant la contribution active du pays aux efforts onusiens de maintien de la paix.
Par ailleurs, le vice-président de l’APN a réitéré la position constante de l’Algérie en faveur des droits inaliénables des peuples palestinien et sahraoui, dénonçant les violations systématiques subies par le peuple palestinien dans les territoires occupés. Il a souligné que l’Algérie entend continuer à faire entendre la voix des pays arabes et africains au sein des instances internationales, notamment sur les questions relevant du Conseil de sécurité.
En conclusion, Monder Bouden a mis en relief l’engagement de l’Algérie pour une Afrique intégrée, sûre et influente, tout en œuvrant à renforcer l’action multilatérale, élargir les partenariats stratégiques, et promouvoir les principes du non-alignement, de la lutte contre le terrorisme et de la participation inclusive des femmes et des jeunes dans les efforts internationaux.
