Le journaliste Ali Draâ s’éteint à l’âge de 78 ans : le paysage médiatique algérien en deuil
Le monde de la presse algérienne est en deuil suite au décès, hier soir, du journaliste Ali Draâ, figure emblématique du paysage médiatique national. Âgé de 78 ans, le défunt s’est éteint après un long combat contre une maladie chronique, qui avait nécessité son hospitalisation à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja.
La veille de sa disparition, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, s’était rendu à son chevet pour s’enquérir de son état de santé, témoignant ainsi de l’estime portée à cet homme de presse respecté.
Dans un message empreint d’émotion, le ministre de la Communication a exprimé ses sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de la corporation journalistique. « C’est avec une immense tristesse et une profonde affliction que j’ai appris la nouvelle du décès du journaliste Ali Draâ. Que Dieu lui fasse miséricorde et l’accueille en Son vaste paradis », a déclaré M. Meziane, saluant une vie de dévouement au service de l’information.
Ali Draâ laisse derrière lui un parcours remarquable : il a débuté comme journaliste dans plusieurs titres de la presse nationale avant de gravir les échelons pour devenir rédacteur en chef du quotidien Echaâb. Il a ensuite dirigé la revue El Wahda, puis occupé le poste de directeur général du journal El Massa. Il a également été conseiller média au sein du groupe Echourouk, et plus récemment porte-parole et chargé de communication de l’Autorité Nationale Indépendante de Surveillance des Élections.
Le ministre des Moudjahidine et Ayants-droit, Laid Rabiga, a également rendu hommage à cette figure du journalisme national. « C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de l’éminent journaliste et fils de chahid, le regretté Ali Draâ. Que Dieu l’accueille dans Sa miséricorde », a-t-il déclaré, saluant l’héritage moral et professionnel du défunt.
Tous deux ont prié pour que Dieu accorde au regretté Sa miséricorde, l’accueille parmi les Justes et offre à sa famille patience et réconfort.
La disparition d’Ali Draâ marque une perte profonde pour la presse algérienne, qui perd l’un de ses piliers, connu pour sa rigueur, sa sagesse et son engagement indéfectible pour une information crédible et de qualité.