La mise en exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet : un rêve historique enfin réalisé
La mise en exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, l’un des plus grands gisements de fer au monde avec des réserves estimées à 3,5 milliards de tonnes, constitue une fierté majeure pour l’Algérie Nouvelle. Ce projet, longtemps rêvé par feu le président Houari Boumediene, qui après la nationalisation des hydrocarbures souhaitait renforcer l’indépendance économique du pays grâce à cette mine, voit enfin le jour après des décennies d’attente et d’obstacles.
C’est sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune que ce projet d’envergure a pu être relancé et concrétisé, donnant ainsi aux Algériens la maîtrise effective de leur richesse minérale. Toutefois, pour garantir une exploitation optimale et rentable de ce gisement situé en plein Sahara, dans la wilaya de Tindouf, il est indispensable de disposer de moyens de transport efficaces pour acheminer le minerai vers les usines de traitement et les ports d’exportation.
Le chemin de fer, solution privilégiée pour le transport
La mine de Gara Djebilet se trouve à plus de 2000 km des principaux ports et complexes sidérurgiques algériens. Le transport ferroviaire, grâce à ses capacités élevées, apparaît comme la meilleure solution pour relever ce défi logistique. C’est pourquoi les autorités algériennes ont décidé d’accélérer la construction d’une ligne minière de 950 km reliant la ville de Béchar, déjà connectée par un réseau ferroviaire moderne à Oran, à la mine de Gara Djebilet.
ANESRIF, maître d’œuvre du projet
L’Agence Nationale d’Etude et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires (ANESRIF) a été chargée du lancement et du suivi de ce projet ambitieux. En collaboration avec un consortium d’entreprises spécialisées algériennes et internationales, l’ANESRIF a mobilisé tous les moyens nécessaires pour mener à bien les travaux, respectant les délais contractuels et même les anticipant.
Ce projet d’envergure symbolise non seulement un tournant économique, mais aussi un pas décisif vers l’autonomie et la souveraineté industrielle de l’Algérie.
