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L’Institut du Cinéma rend hommage au Dr Ahmed Bedjaoui en baptisant sa bibliothèque à son nom

Dans un geste hautement symbolique, l’Institut National Supérieur de Cinéma « Mohamed Lakhdar-Hamina » de Koléa a annoncé la dénomination officielle de sa bibliothèque en l’honneur du Dr Ahmed Bedjaoui, figure incontournable du paysage cinématographique et intellectuel algérien. Un hommage à la hauteur du parcours exceptionnel de cet homme de lettres, critique, universitaire et bâtisseur de mémoire culturelle.

Un intellectuel engagé au service du 7ᵉ art

Le Dr Bedjaoui n’a jamais considéré le cinéma comme un simple art de l’image ou du divertissement. Il en a fait, dès les premières années de l’indépendance, un outil stratégique de réflexion, de conscientisation et de transmission. Pour lui, le cinéma devait raconter l’Algérie, interroger son histoire, et dialoguer avec le monde. Cette vision rigoureuse et humaniste a profondément marqué la critique, la production et la formation cinématographiques du pays.

Un pédagogue et bâtisseur de mémoire

Profondément engagé dans la structuration du champ culturel, Ahmed Bedjaoui a joué un rôle fondamental dans la formation de générations entières de cinéastes, chercheurs et créateurs. Il a toujours prôné la nécessité de documenter, d’archiver, de penser l’image, en mettant le cinéma au cœur des dynamiques de développement culturel et intellectuel national.

Un lieu de savoir à son image

Désormais, la bibliothèque de l’Institut portera le nom de celui qui a tant œuvré pour que la culture soit pensée, transmise et protégée. Ce lieu deviendra plus qu’un espace de consultation : un centre vivant de mémoire, un symbole de continuité entre le passé cinématographique algérien, sa richesse critique, et les ambitions des générations futures.

Un message fort à la jeunesse artistique

En rendant ce vibrant hommage, l’Institut du Cinéma rappelle un principe fondamental : la culture ne se construit ni sans mémoire ni sans les hommes qui l’ont portée avec exigence et passion. Le nom d’Ahmed Bedjaoui inscrit dans cet espace de savoir devient ainsi une boussole pour les jeunes artistes et chercheurs, leur rappelant que créer, c’est aussi s’inscrire dans une lignée et honorer une pensée.


Cet acte mémoriel renforce le rôle de l’Institut comme creuset de transmission et affirme une fois de plus que le cinéma algérien, pour se projeter, doit s’ancrer dans les parcours inspirants de ceux qui ont pensé l’image avec profondeur et lucidité.

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