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Transition énergétique : un enjeu stratégique et une opportunité pour l’Algérie à l’horizon 2035

Le Programme national des énergies renouvelables à l’horizon 2035 représente une étape stratégique majeure dans la transition énergétique de l’Algérie, selon Mohammed Cadi, professeur au Centre universitaire de Naâma. Ce programme vise à concilier les impératifs de développement énergétique avec les exigences de préservation de l’environnement, dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique.

En misant sur des sources propres comme l’énergie solaire et éolienne, l’Algérie cherche à réduire sa dépendance aux énergies fossiles tout en répondant à ses engagements environnementaux et économiques. Bien que le déploiement de ce programme suppose des défis importants — notamment en matière d’investissements, de développement de compétences techniques et d’adaptation des infrastructures — l’engagement affiché du gouvernement ouvre, selon Pr. Cadi, « la voie à un avenir énergétique plus durable et sécurisé ».

Le succès de cette transition repose non seulement sur les capacités nationales, mais également sur la coopération avec les partenaires internationaux et le secteur privé. Cette approche partenariale est essentielle pour faire de l’Algérie un acteur influent dans la lutte contre les enjeux énergétiques et environnementaux à l’échelle mondiale.

Pour le professeur Cadi, la transition énergétique est à la fois « un défi majeur et une opportunité historique ». Le pays, rappelle-t-il, possède un immense potentiel inexploité, en particulier dans le solaire et l’éolien. Toutefois, concrétiser cette vision exige une mobilisation collective : autorités publiques, entreprises, chercheurs et société civile doivent unir leurs efforts.

Il insiste également sur la nécessité d’investissements accrus dans la recherche, le développement technologique, la formation des ressources humaines et l’amélioration des infrastructures. Il souligne que la transition énergétique en Algérie « n’est pas une option, mais une nécessité urgente » pour assurer un développement durable et préserver l’environnement à long terme.

Parmi les recommandations formulées, l’universitaire plaide pour :

  • La mise en place d’un cadre juridique solide encadrant le processus de transition énergétique ;
  • L’intégration progressive et significative des énergies renouvelables dans le mix énergétique national ;
  • La création de fonds dédiés au financement de projets dans ce domaine ;
  • Et enfin, le renforcement du rôle du secteur privé, à travers des incitations concrètes pour l’encourager à investir dans les projets d’énergie renouvelable.

Pour le professeur Cadi, cette démarche est bien plus qu’un choix technique : elle constitue un tournant décisif vers un avenir plus résilient, durable et économiquement viable pour l’Algérie.

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