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L’Association des Distributeurs Pharmaceutiques Algériens (ADPHA) dément les accusations de rupture de stock et défend la profession

Face aux récentes allégations relayées dans la presse et sur les réseaux sociaux, l’Association des Distributeurs Pharmaceutiques Algériens (ADPHA) a tenu à rétablir les faits et à défendre l’image de toute une profession qu’elle juge injustement discréditée.

Dans un communiqué publié ce mardi, l’ADPHA rejette avec fermeté les accusations de ruptures volontaires de stock de médicaments, de pratiques opaques telles que des ventes concomitantes aux pharmaciens, ainsi que les reproches liés à une mauvaise gestion des flux pharmaceutiques pouvant compromettre la disponibilité des médicaments pour les patients.

« La légitimité et la confiance ne se décrètent pas sur des plateformes publiques : elles se construisent par un travail rigoureux, le respect des réglementations et un engagement constant en faveur de l’intérêt général », a souligné le président de l’association. Représentant plus de 70 % des opérateurs du secteur, l’ADPHA précise que « chaque vente réalisée par les distributeurs est communiquée, une fois par semaine, au Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, assurant une traçabilité totale et la possibilité de détecter et corriger toute anomalie », conformément aux directives des hautes autorités du pays.

L’association rappelle également sa collaboration active avec les principales organisations du secteur, notamment le SNAPO, l’UNOP, le CNOP, ainsi qu’avec le ministère de tutelle. Cette coopération vise à prévenir les ruptures de stock, rationaliser la consommation des médicaments, garantir leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national et protéger l’économie algérienne.

Par ailleurs, l’ADPHA affirme avoir soumis des propositions concrètes aux fournisseurs et aux autorités compétentes afin d’améliorer la gestion et les activités du secteur pharmaceutique.

Enfin, l’association appelle à « un débat fondé sur des faits » et rejette « toute forme de désinformation », insistant sur la fiabilité et la solidité du réseau national de distribution des médicaments.

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