L’économie algérienne clôt l’année 2024 sur une note positive avec une croissance du PIB de 4,2 %
L’économie algérienne a enregistré une croissance notable au dernier trimestre de 2024, avec une progression du produit intérieur brut (PIB) de 4,2 %, contre 3 % durant la même période de 2023. C’est ce que révèle le dernier bulletin de l’Office national des statistiques (ONS), publié ce dimanche sur son site officiel.
Selon l’ONS, cette dynamique a été principalement portée par les performances des secteurs de l’agriculture, des industries manufacturières, du commerce et des transports. Hors hydrocarbures, le PIB a enregistré une hausse de 5 %, contre 4,4 % à la même période un an plus tôt, traduisant « un dynamisme économique croissant en dehors du secteur énergétique ».
En valeurs courantes, le PIB a atteint 8 473,4 milliards de dinars au quatrième trimestre de 2024, contre 8 068,8 milliards de dinars un an auparavant, soit une progression de 5,0 %. Sur l’ensemble de l’année 2024, la croissance économique annuelle provisoire est estimée à 3,6 %, et celle hors hydrocarbures à 4,8 %. Le PIB nominal annuel s’élève ainsi à 35 788,5 milliards de dinars, équivalant à environ 267 milliards de dollars.
Des secteurs porteurs
Le secteur agricole a affiché une croissance de 5,2 % sur les trois derniers mois de l’année, contre 2,5 % à la même période de 2023. Sur l’ensemble de l’année, la croissance dans ce secteur s’établit à 5,1 %, contre 2,9 % l’année précédente.
L’industrie, pour sa part, a progressé de 5,3 % au quatrième trimestre 2024, contre 2,0 % un an plus tôt, avec une valeur ajoutée passant de 399,5 milliards à 444,6 milliards de dinars, soit une hausse nominale de 11,3 %. Le secteur de la construction a également connu une croissance de 4,1 %, atteignant 1 271,5 milliards de dinars, contre 1 160,6 milliards à la même période en 2023.
Le secteur des services a quant à lui enregistré une hausse de 4,8 %, soutenue par les bons résultats dans le commerce, les transports et les communications.
Recul des exportations, hausse des importations
Côté commerce extérieur, l’ONS fait état d’une augmentation de 12,2 % en volume des importations de biens et services au dernier trimestre de l’année, en ralentissement par rapport à la hausse de 29,2 % enregistrée à la même période de 2023.
En revanche, les exportations globales ont reculé de 1,5 %, après une légère progression de 0,3 % un an auparavant. Les exportations d’hydrocarbures ont baissé de 0,2 %, tandis que celles des autres biens ont chuté de 15,3 % entre les deux périodes.
Malgré ce recul à l’export, les indicateurs de croissance traduisent une amélioration globale de la performance économique nationale, marquée par une diversification progressive de l’activité au-delà du secteur des hydrocarbures.
