À Gaza, une pédiatre perd neuf de ses dix enfants dans un bombardement israélien

Amani.H

Une tragédie insoutenable s’est produite dans le sud de la bande de Gaza : la Dre Alaa Al-Najjar, pédiatre engagée au service des enfants de sa communauté, a perdu neuf de ses dix enfants lors d’un bombardement israélien qui a détruit sa maison.

Au moment de l’attaque, elle se trouvait à son poste à l’hôpital, soignant d’autres enfants victimes des violences qui ravagent l’enclave palestinienne. L’armée israélienne a ciblé sa maison, située dans une zone résidentielle, sans avertissement préalable selon les premiers témoignages. Le bombardement a réduit l’habitation en ruines, ensevelissant sous les décombres une grande partie de sa famille.

Seuls deux membres de la famille ont survécu : son mari, grièvement blessé, et un de leurs dix enfants, également blessé mais vivant. Le reste de la fratrie – neuf enfants – a péri sous les frappes, une perte dévastatrice qui illustre une fois de plus le coût humain insoutenable du conflit.

Le cas de la Dre Alaa Al-Najjar soulève une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et au sein des organisations humanitaires, qui dénoncent le ciblage croissant de civils, y compris de professionnels de santé, pourtant indispensables en temps de guerre.

Cette tragédie s’ajoute à une série d’attaques meurtrières ayant coûté la vie à des milliers de civils depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza. Les appels à un cessez-le-feu immédiat se multiplient, tandis que les hôpitaux, débordés et sous-équipés, continuent de recevoir chaque jour un flot incessant de blessés