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Nouvelle escalade dans les tensions entre l’Algérie et la France

La rédaction

À court de réponses face à la fermeté algérienne, les autorités françaises ont opté pour des mesures symboliques à la limite du dérisoire. Dernier épisode en date : la suppression des emplacements de stationnement réservés à la résidence de l’ambassadeur d’Algérie à Neuilly-sur-Seine, en région parisienne. Une décision accompagnée d’une nouvelle taxe annuelle de 11 700 euros imposée à la guérite de sécurité installée à l’entrée de la résidence, à l’initiative de la mairie dirigée par Christophe Fromentin.

Ces initiatives, que certains qualifient de puériles, traduisent le désarroi d’une diplomatie française à court d’arguments face à la position algérienne, ferme mais exprimée dans un ton mesuré et diplomatique. Les récentes déclarations du président Tebboune et les communiqués du ministère des Affaires étrangères ont apporté des réponses précises aux accusations du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin. En réaction, Paris semble s’en prendre à des symboles : des véhicules diplomatiques et une guérite de deux mètres carrés.

D’après des sources citées par El Khabar, Alger pourrait répliquer en invoquant le principe de réciprocité, fondement intangible de sa politique étrangère. Parmi les mesures envisagées : la réduction de la superficie de la résidence de l’ambassadeur français à Alger de 4 hectares à un seul, et celle de l’ambassade elle-même de 14 hectares à seulement 2 hectares.

Toujours selon ces sources d’elkhabar ,une révision à la hausse des loyers des bâtiments occupés par la mission diplomatique française, restés symboliques depuis des décennies, serait également à l’étude — une révision qui pourrait représenter plusieurs millions d’euros.

Cette montée des tensions intervient après l’échec d’une tentative d’apaisement, initiée lors d’un échange téléphonique entre les présidents Tebboune et Macron le 31 mars dernier. Bien qu’une feuille de route pour surmonter la crise ait été convenue, une série d’événements est venue contrecarrer ce processus. L’arrestation controversée d’un agent consulaire algérien à Paris, dans une affaire liée au dénommé “Amir Dz”, a déclenché une escalade diplomatique : expulsion réciproque de 12 diplomates par chaque pays, suivie du rappel de l’ambassadeur de France pour consultations

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