Le Parti des Travailleurs exprime son inquiétude face à la situation à Gaza et critique la politique commerciale des États-Unis
Le bureau politique du Parti des Travailleurs (PT) s’est réuni ce dimanche pour aborder la situation « insoutenable » à Gaza ainsi que les bouleversements géopolitiques et économiques mondiaux, en particulier la politique commerciale des États-Unis.
Le PT a exprimé une vive inquiétude concernant la violation du cessez-le-feu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou le 18 mars dernier. Selon le parti, cette offensive a causé près de 1500 morts et plus de 3000 blessés, dont une grande majorité sont des femmes et des enfants. Le parti dénonce également les attaques continues sur Gaza, soulignant que la bande de Gaza est désormais détruite à 90 %, avec des frappes ciblant des écoles, des hôpitaux et des bâtiments de l’ONU.
Le PT a dénoncé ce qu’il considère comme une entreprise d’épuration ethnique en cours et a mis en lumière l’implication de l’administration américaine dans ces événements, affirmant que le président américain a donné son feu vert à cette offensive. Le parti a annoncé être « en état d’alerte » et se tient « disponible immédiatement et inconditionnellement pour agir et apporter toute l’aide nécessaire au peuple palestinien ». Des discussions sont en cours avec plusieurs partis politiques, syndicats et organisations de la société civile pour mettre en place une mobilisation unitaire en faveur de la Palestine.
Au niveau national, le PT a analysé les récentes décisions économiques des États-Unis, les qualifiant de « brutalité inouïe ». Le relèvement des droits de douane américains, jugé comme une guerre économique, touche particulièrement les produits algériens, dont les exportations vers les États-Unis sont désormais taxées à 30 %. Les produits affectés incluent les engrais azotés, le ciment, l’huile d’olive, les dattes, les pneumatiques, et d’autres produits industriels ou agroalimentaires.
Le PT a exprimé sa position en appelant à une rupture stratégique avec la politique américaine et à la mise en place d’une politique économique indépendante pour protéger les intérêts nationaux de l’Algérie face aux pressions extérieures.
