Annaba : Les constructions illicites et l’informel
Par : N. K
Les constructions illicites continuent de pulluler dans les quartiers et cités, ternissant l’image de la quatrième ville du pays, a-t-on appris. Des kiosques et des échoppes de fortune installés à chaque coin de rue, exposant à la vente leurs produits et leurs articles ont déjà fait l’objet de démolition il y a quelques années par les services compétents qui ont décidé de nettoyer une fois pour toutes le tissu urbain. La prolifération des constructions illicites au niveau des ensembles d’habitations, constatée au fil des jours n’ont fait que dégrader le cadre de vie du citoyen. «Des individus ont fait construire des échoppes sur le trottoir, obstruant le passage des piétons en les obligeant d’emprunter la chaussée. Il faut que les responsables locaux fassent disparaître tout ce qui est contraire au code du commerce », a expliqué un commerçant. « Ces occupants qui ne payent ni les charges locatives, ni l’électricité, ni le gaz bénéficient quand même de l’allocation de chômage mais ils continuent de vendre dans les locaux de fortune», a-t-il encore expliqué. Par ailleurs, la vente sur la voie publique est beaucoup plus concentrée dans les rues du centre-ville. Des jeunes et moins jeunes squattent à longueur de journée trottoirs et chaussées, où ils s’adonnent à la vente interdite par le code du commerce. A quelques jours du début du mois de Ramadhan, les choses vont se compliquer davantage à cause de l’occupation de la voie publique par les marchands ambulants. « Pendant le jeûne, il sera pratiquement impossible de se frayer un chemin ou un passage au milieu de ces vendeurs », nous a fait savoir un jeune spécialisé dans le commerce des vêtements pour enfants. « Il est temps que les responsables réservent des espaces publics dans les quartiers au profit des marchands ambulants non déclarés pour leur permettre de vendre légalement », a-t-il indiqué.