« Rachida Dati : Entre corruption et provocation, un ministre sous le feu des poursuites judiciaires »
Par ADEL, K
Rachida Dati, ministre de la Culture et ancienne députée européenne, fait face à des poursuites judiciaires dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn. Depuis 2021, elle est mise en examen pour corruption passive, recel d’abus de pouvoir, abus de confiance et trafic d’influence passif, en lien avec des paiements de 900 000 euros reçus de Renault-Nissan entre 2010 et 2012, période durant laquelle elle était députée européenne. Le Parquet national financier (PNF) a requis en novembre 2024 un procès à son encontre, ainsi qu’à l’encontre de l’ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, pour des faits de corruption. Le PNF conteste la prescription invoquée par les avocats de Dati et demande son renvoi devant le tribunal correctionnel.
En parallèle, la ministre française de la Culture a été pointée pour sa récente visite au Sahara Occidental occupé, qu’elle a qualifiée d’ »historique ». Cette visite a été vivement condamnée par l’Algérie, qui l’a qualifiée de « provocation » et de « mépris flagrant de la légitimité internationale ». L’Algérie considère cette démarche comme un soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, un territoire toujours en quête d’autodétermination.
La visite de Dati, ainsi que sa mise en examen dans l’affaire Ghosn, sont des éléments marquants dans une période où la France semble prendre des positions de plus en plus controversées, tant au niveau interne que sur la scène internationale. Dans les deux cas, la ministre se défend vigoureusement. Concernant l’affaire Ghosn, elle maintient que les paiements qu’elle a reçus étaient légitimes et liés à des prestations de conseil juridique. Pour la question du Sahara Occidental, elle n’a pas encore réagi officiellement aux accusations portées par l’Algérie.
À ce jour, aucune date de procès n’a été fixée, et l’affaire reste en cours d’instruction. Les prochaines étapes dépendront des décisions judiciaires à venir.