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L’ANEP rend hommage aux martyrs de la Révolution de libération à l’occasion de la Journée nationale du chahid

Par : Amani H.

Le samedi dernier, l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) a organisé une émouvante commémoration à la librairie Chaïb Dzaïr, en l’honneur des héros de la liberté, dans le cadre de la Journée nationale du chahid. Cet événement visait à rappeler les sacrifices des martyrs de la Révolution de libération, tout en soulignant l’importance de préserver la mémoire nationale pour les générations futures.

Sous le thème « Engagée dans la préservation de la mémoire nationale et le renforcement des liens intergénérationnels », la rencontre-débat intitulée « Révolution, écriture et mémoire ou comment glorifier nos martyrs » a réuni plusieurs historiens et auteurs de renom. Parmi eux figuraient Mohamed Sari, écrivain et traducteur, Arezki Aït Mimoun, moudjahid et auteur, ainsi que M’hamed Houaoura, qui ont tous contribué à mettre en lumière le sacrifice des Algériens pendant la colonisation.

M’hamed Houaoura a présenté son ouvrage Yamina Oudai, l’héroïne oubliée, dans lequel il retrace le destin tragique de Yamina Oudai, surnommée Ella Zoulikha, une moudjahida courageuse qui a été torturée pendant 10 jours sans jamais trahir ses compagnons. Son exécution brutale par l’armée française, après avoir été exhibée pour tenter de briser le moral de la population de Cherchell, illustre la détermination et le courage de cette chahida. Le livre de Houaoura vise à préserver sa mémoire et à faire en sorte que son sacrifice ne soit jamais oublié.

Arezki Aït Mimoun, quant à lui, a présenté L’aube des braves, un ouvrage qui rend hommage aux héros de la Bataille d’Alger et aux condamnés à mort qui ont affronté leur destin avec une bravoure remarquable. Le livre témoigne de la résistance contre la brutalité du colonialisme français et honore l’héroïsme des combattants de la liberté.

Mohamed Sari, auteur de Aïzer, un enfant dans la guerre, a invité les lecteurs à découvrir le récit poignant d’un enfant témoin de la guerre, Mohamed, vivant dans le village d’Aïzer, sur les hauteurs de Cherchell. À travers son regard, le livre relate les répressions cruelles de l’armée coloniale, la souffrance des habitants, et l’exil forcé vers le camp de Rivail, surnommé la SAS. Ce récit autobiographique devient ainsi un précieux document historique qui témoigne de la résilience du peuple algérien face aux horreurs de la guerre et de la répression.

Cette rencontre culturelle, d’une grande importance historique, a permis de nourrir les débats autour des thèmes abordés dans ces ouvrages, et a rappelé le rôle fondamental de la transmission de la mémoire des sacrifices de la Révolution de libération aux jeunes générations. Les échanges ont souligné combien il est crucial de préserver l’héritage de ces événements pour que l’histoire des martyrs de la guerre d’Algérie continue à vivre dans la mémoire collective.

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