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Folle révélation sur Zinedine Zidane : Un transfert avorté qui aurait changé l’histoire

Par : Amani H.

Zinedine Zidane, l’un des plus grands joueurs de football de tous les temps, a marqué l’histoire du sport avec ses exploits au sein des plus grands clubs du monde : Bordeaux, la Juventus et le Real Madrid. Mais avant de briller sur les pelouses des plus prestigieuses compétitions européennes, un transfert à Newcastle United en 1996 aurait pu changer le cours de sa carrière et celle du club anglais. Un épisode qui est revenu sur le devant de la scène grâce aux révélations de Barry Silkman, un ancien joueur devenu agent, dans une interview donnée au Sun.

Une opportunité manquée pour Newcastle

L’histoire remonte à janvier 1996, lorsque Barry Silkman, agent de football, reçoit des échos enthousiastes concernant un jeune milieu offensif de 24 ans évoluant à Bordeaux, en France. Ce joueur n’était autre que Zinedine Zidane, un talent qui allait marquer le monde du football. Silkman se souvient de sa première rencontre avec Zidane et de la certitude immédiate qu’il éprouva : « Il m’a fallu environ cinq minutes pour décider que ce gars allait être quelqu’un de très spécial. » L’agent, ayant déjà accompagné plusieurs joueurs à Newcastle sous la direction de Kevin Keegan, pensait avoir trouvé une pépite pour les Magpies. Il proposa donc à Keegan de signer Zidane pour la somme de 1,2 million de livres sterling, une offre qui, selon lui, était une véritable aubaine.

Le rejet de Kevin Keegan

Malgré l’enthousiasme de Silkman, Kevin Keegan, alors entraîneur de Newcastle, hésita. Après avoir consulté son recruteur en chef, ce dernier estima que Zidane n’était pas assez bon pour le club. « Son recruteur en chef pensait qu’il n’était pas assez bon », confie Silkman. Le recruteur jugeait même que Zidane serait « assez bon pour les Wolves, qui sont actuellement derniers du championnat ». Une analyse qui, avec le recul, semble incroyablement erronée, compte tenu de la carrière monumentale que Zidane allait ensuite connaître.

Ce refus marqua un tournant dans l’histoire du football. Zidane ne signa pas pour Newcastle et, quelques mois plus tard, il rejoignait la Juventus pour 3 millions de livres sterling, un transfert qui allait ouvrir la voie à une légende. Pour Kevin Keegan, l’échec de cette décision fut un regret qu’il partagea plus tard avec Barry Silkman. Des années après, Keegan avoua à l’agent qu’il aurait dû suivre son instinct plutôt que de se fier à l’avis de son recruteur.

La rétrospective d’une erreur

Le regret de Kevin Keegan est d’autant plus marquant qu’il semble être une confession tardive d’une erreur de jugement. Dans un entretien ultérieur, Keegan, tout en louant le travail de Silkman, lui confia : « Tu es le meilleur agent que j’aie jamais rencontré, le seul bon à mon avis. » Ces paroles, venant d’un homme de haut rang dans le football, témoignent du respect qu’il avait pour le jugement de l’agent. Mais la question reste : pourquoi Newcastle n’a-t-il pas vu le potentiel de Zidane avant que la Juventus ne l’attire ?

Barry Silkman garde en mémoire un fax envoyé par Newcastle à l’époque, dans lequel le recruteur se montrait catégorique dans son analyse négative de Zidane. Silkman le commente avec une pointe d’ironie : « Je pense que Zidane était légèrement meilleur que les joueurs de l’équipe en difficulté des Wolves ! » En effet, l’histoire de Zidane a largement prouvé que sa valeur était bien au-delà de ce que le recruteur de Newcastle avait estimé.

Un destin différent pour Zidane

Le transfert avorté de Zidane à Newcastle reste l’un des plus grands “what if” du football. Si Zidane avait rejoint les Magpies, sa carrière aurait pris une trajectoire bien différente. Il aurait évolué sous la direction de Kevin Keegan, un entraîneur qui, même s’il avait d’abord douté de ses capacités, n’a cessé de démontrer son talent pour faire briller les joueurs.

Au lieu de cela, Zidane s’imposa à la Juventus, avant de marquer l’histoire du football mondial avec le Real Madrid. Les titres remportés, les distinctions individuelles et son rôle déterminant en équipe de France ont transformé Zidane en une icône du sport.

Conclusion : Les Magpies peuvent s’en mordre les doigts

Si le talent de Zidane était déjà évident en 1996, l’histoire aurait été bien différente si Newcastle avait fait le choix de le recruter. Le club anglais, à l’époque en pleine ascension sous la houlette de Keegan, aurait pu bénéficier de l’éclat de Zidane dans ses rangs. Mais au lieu de cela, l’icône française est devenue un symbole du football mondial, tandis que Newcastle a laissé filer une opportunité qui aurait pu changer son destin.

En fin de compte, Zidane à Newcastle demeure l’un des plus grands regrets de l’histoire du football anglais.

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