Ministre de la Santé : Vers une meilleure coordination pour la prise en charge des réfugiés
Par : Amani H.
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a rencontré récemment Raouf Mazou, directeur adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au siège de son ministère, en présence d’Alistair Bolton, représentant de l’ONU en Algérie. Cette rencontre a permis d’aborder les efforts de l’Algérie dans le domaine de la prise en charge des réfugiés, un engagement qui dure depuis près de cinquante ans, faisant du pays l’un des principaux acteurs en matière d’accueil et de soutien aux réfugiés.
Le ministre a détaillé les efforts déployés par l’Algérie pour garantir des soins médicaux aux réfugiés sahraouis et africains, en particulier ceux en provenance des pays du Sahel via la frontière sud. Il a mis en avant les initiatives logistiques et humanitaires du pays, soulignant l’engagement continu de l’Algérie pour fournir des services essentiels aux réfugiés, dont les soins de santé. L’Algérie met à disposition des réfugiés un accès complet aux traitements médicaux, contribuant ainsi à leur bien-être.
Lors de la rencontre, M. Saïhi a proposé de renforcer la coordination avec les organisations onusiennes pour améliorer la prise en charge des réfugiés. Il a suggéré la création de centres de traitement et de vaccination dans les pays du Sahel, afin de pallier le manque de soins médicaux dans ces régions. Il a également demandé un soutien logistique et médical de la part des agences onusiennes pour faciliter cette initiative et pour fournir aux réfugiés les vaccins nécessaires à la lutte contre les maladies infectieuses, tout en limitant les risques de transmission lors de leur passage à travers les frontières. Le ministre a réaffirmé la disponibilité de l’Algérie à coopérer avec l’ONU et les pays du Sahel, avec lesquels elle entretient des relations solides.
De son côté, Raouf Mazou a salué les efforts considérables fournis par l’Algérie, notamment dans le domaine médical, et a souligné que le pays constituait un modèle à suivre pour les nations voisines et la région. Il a rappelé que les rapports des Nations Unies ont souvent salué ces actions humanitaires, réitérant son soutien à cette approche pour la gestion des réfugiés.
