Boualem Sansal et l’attaque contre l’Algérie : une manipulation évidente
Par : Amani h.
L’Agence Algérienne de Presse (APS) souligne qu’une certaine classe politique et intellectuelle française a une fois de plus révélé son antiphatie envers l’Algérie, en s’empressant de défendre Boualem Sansal, un écrivain controversé associé à des idées révisionnistes. Cette agitation, selon l’APS, met en lumière un lobby français qui cherche constamment à remettre en question la souveraineté de l’Algérie.
L’arrestation de Boualem Sansal a déclenché une vague de solidarité parmi des figures politiques françaises, dont Eric Zemmour, Marine Le Pen, et d’autres personnalités proches de l’extrême droite. Tous se sont mobilisés pour dénoncer cette arrestation, faisant ainsi entendre leur soutien à un homme qui a souvent été accusé de minimiser l’histoire de l’Algérie et d’encourager un discours révisionniste.
Cette réaction précipitée d’un groupe de défenseurs de Sansal survient après une semaine particulièrement difficile pour certains de leurs alliés. Kamel Daoud, un autre écrivain proche de ces cercles, a récemment été accusé d’avoir utilisé la souffrance d’une victime du terrorisme en Algérie pour faire avancer sa propre carrière littéraire. Par ailleurs, la communauté internationale a vu le président israélien Benjamin Netanyahu visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour ses crimes. Tandis que ces événements secouent leurs alliés, la situation de Sansal met une nouvelle fois en lumière les tensions entre la France et l’Algérie.
Il est aussi intéressant de noter qu’une accusation de plagiat pèse sur Sansal. L’écrivain Wassini Larredj l’a accusé d’avoir volé le concept et le titre de son propre roman 2084, la fin du Monde. Ce n’est pas un hasard si la France de l’édition semble avoir choisi des personnalités comme Sansal, en proie à des controverses tant littéraires que politiques.
La France, avec la défense de Sansal, semble également se retrouver dans une posture contradictoire. Alors que le gouvernement français met en avant la nécessité de défendre les droits de l’Homme, il défend un écrivain qui, par ses propos et ses écrits, cherche à effacer l’Histoire de l’Algérie et à nier son existence en tant que nation indépendante. En même temps, le même président français, Emmanuel Macron, reconnaît les crimes de la colonisation française en Algérie et a exprimé des regrets, en déposant une gerbe de fleurs sur la tombe du martyr Ali Boumendjel. Mais alors qu’il salue la reconnaissance des injustices commises par la France, il soutient un personnage comme Sansal, qui promeut un récit totalement opposé à celui que la mémoire collective algérienne défend.
L’absurdité de cette position est amplifiée par le fait que la France a instauré des lois mémorielles pour lutter contre le révisionnisme, notamment avec la Loi Gayssot, pour condamner toute forme de négation de l’Holocauste. La question se pose alors : pourquoi ne pas appliquer ces principes à un individu comme Boualem Sansal, qui tente de falsifier l’Histoire de l’Algérie ?
Il est clair qu’à chaque fois que l’Algérie se trouve confrontée à des attaques sur son Histoire ou sa souveraineté, la France semble adopter une posture de défense de ses alliés révisionnistes, tout en accusant l’Algérie de restreindre la liberté d’expression. Pourtant, la France continue de détenir des figures comme Pavel Durov, le fondateur de Telegram, sans se soucier de l’impact sur la liberté d’expression. Cela démontre une double standard dans le traitement des questions de liberté et de souveraineté.
Boualem Sansal, dans cette dynamique, devient un instrument dans une comédie géopolitique, un pantin manipulé par des forces politiques et médiatiques, et dont les propos révisionnistes servent des intérêts bien plus larges.