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Le marché du café continue de faire face à la « résistance » de certains importateurs et producteurs

Par : F. A

Bien que le gouvernement ait mis en place des mesures visant à limiter l’augmentation des prix du café en fixant des marges bénéficiaires maximales pour l’importation et la distribution en gros et au détail, le marché continue de faire face à la « résistance » de certains importateurs et producteurs. Selon le secrétaire général de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens, les récentes mesures du gouvernement ont eu un effet défavorable sur les prix du café, que ce soit dans les cafés ou dans les magasins. Selon Issam Badrisi, secrétaire général du Syndicat national des commerçants et artisans algériens, le syndicat a reçu plusieurs plaintes de propriétaires de cafés qui affirmaient que certains importateurs et producteurs (torréfacteurs) leur vendaient du café à des prix élevés n’étaient pas conformes aux prix fixés par le gouvernement, comme il l’a confirmé. Les commerçants eux-mêmes, selon Badrisi, affirment que les producteurs et les importateurs refusent de leur remettre les factures de vente pour échapper au contrôle que leur impose le ministère du Commerce. Le gouvernement avait publié un décret en août dernier, spécifiant le prix maximum du café à la consommation et les marges bénéficiaires maximales à l’importation, ainsi que lors de la distribution en gros et au détail. Le décret fixe le prix maximum du café, toutes taxes comprises, à la consommation pour le café vert ou torréfié à 1.250 dinars le kilogramme. Quant à Robusta, ses prix maximaux de consommation, toutes taxes comprises, sont à 1 000 dinars le kilogramme. Selon le même décret, la marge bénéficiaire maximale appliquée à l’importation de café vert destiné à la revente en l’état est plafonnée à 3 pour cent, calculée sur la base de la valeur en douane. La marge bénéficiaire maximale appliquée aux produits dérivés du café vert importé destinés à la conversion est également plafonnée à 4 pour cent, calculé sur la base du prix de revient. En conséquence, le décret oblige les revendeurs concernés à s’appuyer sur les prix d’achat de référence mentionnés pour bénéficier de l’indemnisation prévue. Tout revendeur qui a acheté du café vert à des prix supérieurs au prix d’achat de référence doit en apporter la preuve, sous réserve de la discrétion de l’administration. Commission d’indemnisation. Dans le cas où les éléments fournis ne seraient pas étayés, la demande d’indemnisation sera rejetée. Quant au plafonnement des marges bénéficiaires maximales appliquées à la distribution en gros et au détail, le décret fixe la marge bénéficiaire maximale dans la distribution en gros à 4 pour cent pour le café « Arabica » et « Robusta » vert, torréfié ou moulu, et à 8 pour cent pour la distribution au détail. Le secrétaire général de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens a confirmé dans une déclaration à Al-Khabar que l’Union a été l’un des premiers à apprécier la dernière décision, mais malheureusement certains importateurs n’ont pas été aidés par le taux de 4 pour cent, selon ce sur quoi l’Union s’est tenue sur le terrain, qui a été officiellement confiée au ministère de tutelle afin de prendre des décisions difficiles, ajoute Badrisi. Le même porte-parole a confirmé que certains commerçants et cafetiers sont prêts à vendre du café pour un prix n’excédant pas 30 dinars si le décret exécutif est appliqué dans son intégralité.

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