Bordj Bou Arreridj : Université Mohamed Bachir Brahimi serenforce par un institut d’électronique et de télécommunications

Par : La rédaction

L’Université Mohamed Bachir Brahimi, dans la wilaya
de Bordj Bou Arreridj, a bénéficié d’un nouvel institut
dans le domaine de l’électronique et des
télécommunications, après avoir préparé un dossier
intégré de la part de l’administration universitaire et
obtenu l’agrément récemment. Le nouvel institut a été
annoncé au dernier décret exécutif publié au Journal
officiel à la mi-octobre.
Le directeur de l’université, Bouazza Boudarsaia, a
annoncé dans une déclaration que le renforcement de
l’université avec cet institut est un gain pour la wilaya et
les étudiants au niveau national, d’autant plus que la
wilaya est considérée comme la capitale de

l’électronique, et offre suffisamment garanties et les
bases de base pour concilier les études théoriques et
appliquées tout en offrant un climat approprié pour
mener la recherche et son succès, en bénéficiant
d’accords conclus avec des entreprises et des
institutions publiques et privées, spécialisées dans les
industries électroniques et des communications, ajoutant
que le lancement de cet institut national s’inscrit dans la
stratégie de l’université, qui vise à élargir la portée et les
spécialisations qui découlent de la réalité de la région et
de ses particularités, à ajouter aux six collèges et
spécialisations qu’elle propose aux étudiants dans divers
domaines de recherche et d’enseignement.
Dans ce contexte, le directeur de l’université a indiqué
que la création de cet institut s’inscrit dans le cadre de la
mise en œuvre des recommandations du Président de la
République, notamment celles liées à l’avancement du
secteur technologique et au développement de la
recherche scientifique afin qu’ils ne restent pas
cantonnés au système traditionnel.
Prêter attention aux spécialisations modernes et suivre
le rythme des développements technologiques actuels,
ainsi que les tendances modernes du ministère de
l’Enseignement supérieur, afin d’enregistrer un certain
nombre de spécialisations compatibles avec la nature de
la région et les activités dominantes au sein de la cadre
d’ouverture sur la région et de fournir un soutien
suffisant à l’obtention du diplôme des diplômés et à la
fourniture de main-d’œuvre qualifiée, de manière à
répondre aux besoins des institutions économiques et
de services, et offrir des opportunités de formation et
d’innovation aux étudiants, soulignant que l’université a
pu réaliser un saut qualitatif grâce au lancement de cet

institut, qui lui permettra d’atteindre l’objectif identifié, en
faire un pôle scientifique par excellence.
Le directeur de l’université a ajouté : « L’idée de créer un
institut national de technologie est sur la table depuis un
certain temps, car les accords conclus avec certaines
institutions industrielles dans le domaine de
l’électronique et de la technologie ont été pris en
compte ». C’est dans ce contexte que l’université
bénéficiera à l’avenir d’une expertise dans ce domaine
basée sur des accords conclus avec des institutions
économiques et certaines universités avancées, révèle
l’accueil d’une délégation chinoise d’une des universités
prestigieuses, qui est la Northwest University en Chine,
qui est classée parmi les plus grandes universités du
monde.
Il aspire à ce que l’institut se situe au niveau du
partenariat avec les institutions industrielles.
Le même intervenant a souligné que cet institut sera
national, dans de nombreuses spécialisations,
soulignant la mise en place de toutes les dispositions, y
compris les structures pédagogiques, d’autant plus que
la spécialité électronique fait partie des les
spécialisations établies de longue date à l’université et
était un département. Dans une ville caractérisée par
l’industrie électronique et il n’y a pas d’institut, ce qui
nécessitait la préparation d’un dossier intégré sous tous
les aspects, que ce soit l’encadrement ou le côté
scientifique et pédagogique, tous les manière de fournir
des structures, et la proposition de transformer ce
département en institut, qui a été approuvée,
considérant la décision comme un gain pour l’université
et le pays, afin de soutenir l’orientation de la nouvelle

technologie qui a conquis le monde et qui suit le rythme
développement.
Pour sa part, Osama Kassal, directeur adjoint chargé de
la Pédagogie, a confirmé que l’université cherche, à
travers ce nouvel institut, à renforcer les partenariats et
les accords avec les entreprises et les institutions
économiques, ainsi qu’à renforcer ses capacités dans le
domaine de la technologie, en ajouter de nouvelles
spécialisations, en plus des sept collèges préexistants.
Selon le même orateur, l’institut verra l’ajout de deux
nouvelles spécialisations au niveau de la maîtrise dans
le domaine de l’électronique, et deux spécialisations
dans le domaine des communications filaires et sans fil.
Il offrira également l’opportunité aux étudiants d’acquérir
des connaissances pratiques et sans fil, des
expériences théoriques dans ce domaine, en concluant
des accords de coopération avec des entreprises locales
spécialisées dans les industries électroniques et les
services de communications, au premier rang se
trouvent les sociétés « Condor » et « Géant » et la
Société nationale algérienne des télécommunications
dans le cadre d’un échange de visites « pour connaître
les spécialisations et les domaines les plus importants
disponibles, en vue de la conclusion d’accords entre les
deux universités pour échanger des expériences et
former des étudiants »,précisant que cette coopération
vise à inculquer le principe d’intégration entre l’éducation
et la réalité pratique et appliquée, pour assurer la
diplomation de groupes d’étudiants capables d’être
compétitifs sur le marché du travail.
Une délégation d’une université chinoise est venue à
l’Université de Bordj Bou Arreridj pour conclure un
accord de partenariat