Skikda : Les châtaigniers touchés par une maladie inconnue

Par : La rédaction

Les communes du massif
de Collo, réputées pour la
production de châtaignes,
comme la commune
d’Ouled Atia et ses
environs, notamment la
zone de Boungra, ainsi que

la commune de Ganoua,
dans la région appelée
Tizghban, sont connues
pour leurs forêts denses et
la production de châtaignes
où, la campagne de
récolte débute. Un
agriculteur qui possède un
verger de plus de 3 000
châtaignes et noix nous a
conté l’histoire de la
culture de ce type d’arbre,
plus précisément dans les
années soixante-dix,
lorsque la municipalité a
apporté des plants et les a
plantés, alors que certains
disent que la culture du
châtaignier avait lieu avant
cette période, plus
précisément pendant la
période coloniale , où les
plants ont été importés
d’Europe, car le climat qui
prévaut à Ouled Attiya et à
Gouan est tout à fait
similaire au climat

européen propice à la
culture de ces arbres. Plus
on se rapproche de la mer,
plus on trouve ce type
d’arbre, car il a besoin d’un
climat humide et froid et ne
convient pas à la culture
dans un climat caractérisé
par l’humidité et la chaleur
ou le froid et sec.
Une maladie virale qui tue
les châtaigniers est à
l’origine du déclin de la
production
Concernant la production,
l’intervenant a confirmé
qu’elle diminue d’année en
année et que c’est peut-
être le changement
climatique qui a affecté les
arbres, car il ne fait plus
froid et humide. Le climat
est devenu un climat
caractérisé par le froid et la
sécheresse, ce qui est à
l’origine de la propagation
d’une maladie inconnue

des arbres, ce qui a
conduit à leur retour en
production.

Les signes de la maladie commencent à
apparaître du haut de l’arbre, à travers les
fissures des branches, puis elle atteint le tronc
et des taches blanches apparaissent sur celui-
ci et se propagent dans tout l’arbre. Les
feuilles commencent à se flétrir et à tomber et
la graine meurt. Ainsi, la maladie se transmet
d’un arbre à l’autre et sa propagation
augmente à mesure que la température
augmente. D’après ce que nous a dit l’orateur,
la propagation de cette maladie a également
été observée en Europe, mais
malheureusement ici, jusqu’à présent, ajoute
l’intervenant, nous n’avons constaté aucun
suivi de la part des services forestiers ou
agricoles, pour diagnostiquer la nature de la
maladie, fournir des médicaments de
traitement et fournir des instructions
préventives, car eux, en tant qu’agriculteurs,
ont été incapables jusqu’à présent de
déterminer le type de maladies qui détruisent
les châtaigniers et les menacent d’extinction.

Le porte-parole a déclaré que la maladie a
causé des pertes aux agriculteurs à des
degrés divers. Certains ont détruit tous les
arbres qu’ils possédaient et le taux de
production de chaque arbre a diminué par
rapport aux années précédentes. Les
agriculteurs sont prêts à étendre la culture de
la châtaigne s’ils reçoivent le soutien
nécessaire de l’État, notamment en ce qui
concerne l’électricité et l’eau en milieu rural,
étant donné que la région de Tezghban,
habitée par plus de 120 familles, manque
jusqu’à présent d’électricité, d’eau, de gaz et
d’autres besoins ruraux, à l’exception de la
route qui a été construite et qui a contribué à
briser l’isolement des habitants.