CITÉS URBAINES OU FERMES PILOTES ? LES BOVINS PAISSENT À L’ENTRÉE DES BLOCS !
Depuis de longues années, plusieurs cités urbaines de la Plaine Ouest à forte agglomération, ressemblent beaucoup plus à des habitations rurales avec leurs étables et écuries, qu’à des lotissements modernes, de par la présence jour et nuit d’animaux sauvages et domestiques.Nous citons entre autres, la cité des Martyrs qui a été débaptisee, pour porter le nouveau nom de Boudebza Salah.
Tous les habitants de ce populeux quartier, se demandent d’ailleurs, pourquoi substituer l’hommage réservé à un million et demi de CHOUHADDAS au profit d’une seule personne, alors que le nom de ce personnage est inconnu au niveau de tous les quartiers de cette partie Ouest de la ville.
D’après un sondage effectué auprès des anciens de la cité Belaid Belgacem ex: Juanola, et qui résident en ces lieux bien avant le déclenchement de la Révolution du premier novembre 19&4, tous ignorent si Boudebza Salah est un Martyr ou une personnalité Nationale.Au niveau de cette vaste cité donc,la nuit des couples de sangliers et leurs smalas, visitent les poubelles et les blocs d’habitations à la recherche de nourriture, trop souvent disponible à profusion, notamment le pain et les restes de cuisine.Le matin dès l’aube c’est au tour des bovins de prendre la relève des sangliers, non pas pour une virée rapide dans les abords des immeubles et l’entrée des blocs, mais pour paitre à l’aise pendant des heures. Sans qu’ils ne soient dérangés le moins du monde !Et après s’être repues d’herbe et de gazon des espaces verts non sauvegardés par des clôtures, ces innocentes créatrices vous laissent en guise de prime de reconnaissance, des dizaines de plaques de fumier humide à l’entrée des blocs et aux alentours.
Un flagrant délit d’atteinte à l’environnement et au cadre de vie du citoyen, au vu et au su de tous, y compris les cadres gestionnaires, les élus des trois paliers, et surtout les services de la Police Urbaine de Protection de l’environnement, qui semblent atteints de cécité.Pourtant, durant le règne de l’ex Wali Ghazi Mohamed à Annaba, il avait pondu un arrêté communal en 2009, qui interdisait la présence de tout bovin ou ovin en zones urbaines.Les contrevenants s’exposaient à une amande de10.000 dinars par tête d’animal saisi,En cas de non paiement de la contravention dans un délai d’une semaine, l’animal est sorti de la fourrière pour aller dans les marmites des associations de vieillards, et autres gens nécessiteux.
Heureusement pour les contrevenants à l’ordre public et à l’environnement, la restriction de saisie définitive n’a jamais été appliquée, car ils s’étaient empressés de régler l’amande avant les délais prescrits.Cette méthode avait porté ses fruits, et on voyait rarement les bovins paitre à proximité des immeubles ou faire leurs besoins à tout bout de champ près des blocs d’habitations.
Cette trêve fut de courte durée, car après le départ de Ghazi, notre cher Maire le bien aimé, oublia qu’il avait signé un arrêté, et les pauvres bêtes laitières recommencèrent librement à brouter les espaces verts,et salir notre environnement.
Mr Berimi Djamel Eddine wali de Annaba, pensera-t-il à retirer cet arrêté des tiroirs des archives de son administration et de celle de la commune ?