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L’Algérie met l’accent sur son caractère social dans son budget 2025

Par : La rédaction

L’Algérie accorde une grande importance à son rôle social, un principe qui se reflète dans les politiques de l’État visant à réaliser la justice sociale et le bien-être des citoyens. L’État algérien s’appuie sur les principes d’égalité et de justice sociale pour fournir des services de base tels que l’éducation, la santé et le logement, tout en offrant un soutien financier substantiel aux populations vulnérables. Cela inclut également le contrôle des prix des biens essentiels et le soutien par le biais d’un système de transferts sociaux.

Pour l’année 2025, les transferts sociaux sont estimés à 5 872,37 milliards de dinars algériens en autorisations de programme, et 5 928,18 milliards de dinars en crédits de paiement, représentant respectivement 37,1 % et 35,3 % du budget total de l’État. Ce montant marque une augmentation de 313,57 milliards de dinars en autorisations de programme (+5,6 %) et de 288,64 milliards de dinars en crédits de paiement (+5,1 %) par rapport aux crédits révisés de 2024.

Ces dépenses visent principalement à financer l’intervention économique et sociale de l’État, notamment les subventions pour les produits de consommation courante, avec un montant de 659,96 milliards de dinars. Parmi celles-ci, on trouve 384,96 milliards de dinars pour le blé, 100 milliards de dinars pour le lait et 88 milliards de dinars pour l’eau dessalée, en plus du soutien à l’énergie et de la stabilisation des prix du sucre et de l’huile.Les interventions de l’État se manifestent également par divers dispositifs selon les catégories, comme les transferts aux individus, qui s’élèvent à 1 755,13 milliards de dinars (30,7 % des transferts), et ceux destinés aux entreprises publiques industrielles et commerciales, qui représentent 18,6 % des dépenses totales.Les autorisations de programme et les crédits de paiement sont des concepts clés dans la gestion du budget de l’État. Les autorisations de programme représentent une autorisation légale pour la partie gouvernementale de commencer à engager des dépenses, tandis que les crédits de paiement correspondent aux montants effectivement alloués pour les dépenses au cours de l’exercice financier.Pour 2025, le gouvernement a proposé un montant de 1 432,67 milliards de dinars pour couvrir les opérations en cours, représentant 45,8 % des dépenses d’investissement, avec plus de 93 % alloués à dix programmes principaux, tels que les travaux publics et le logement.Les transferts sociaux, quant à eux, sont des aides financières ou matérielles fournies par le gouvernement pour soutenir les individus ou les familles, et visent à améliorer leur niveau de vie. Ils comprennent le soutien aux biens essentiels, ainsi que des programmes de sécurité sociale, des pensions, et des aides dans les domaines de la santé et de l’éducation. En 2025, les dépenses de transferts devraient continuer à être élevées, atteignant 5 928,18 milliards de dinars, avec des prévisions de 6 212,65 milliards de dinars en 2026 et 6 348,87 milliards de dinars en 2027, selon El-Khabar.

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