Annaba : Le diktat des marchands ambulants
Par : N. K
Tôt le matin, les vendeurs à la criée continuent de squatter une partie du trottoir du boulevard Bouali Saïd pour écouler leurs marchandises. Quand aux piétons qui passent par là, ils ont beaucoup de mal à se frayer un passage. « N’ayant pas pu emprunter le trottoir de ce boulevard à cause de la vente à ciel ouvert, certains piétons ont failli être heurté par les voitures », a raconté un parent d’élève qui venait d’accompagner son fils au CEM FLN. Traqués à longueur de journée par les agents de l’ordre qui leur interdisent la vente sur la voie publique, ces marchands ambulants n’hésitent pas à jouer au chat et à la souris. Leur souci est de vendre avant de rentrer chez eux. « Les marchands ambulants qui occupent cet espace public sont à l’origine de l’abattage de jeunes arbres plantés il y a quelques mois par les services de la commune. Ce sont eux qui sont responsables de la dégradation de plusieurs espaces verts, clôtures, bancs publics, lampadaires, etc. », nous dira un commerçant. Tout le monde aura remarqué que cet espace public occupé illégalement par les vendeurs ambulants offre à longueur des scènes désolantes aux riverains et aux visiteurs. «Il faut que les élus locaux trouvent des solutions aux problèmes des espaces. Comme la vente sur la voie publique étant interdite par le code du commerce, ces responsables locaux sont en mesure de réserver des endroits appropriés aux marchands ambulants qui squattent les rues Zenine Larbi, Cheikh Larbi Tebessi, Boulali Saïd, Hassi Beïda, Ibn Khaldoun », a ajouté ce propriétaire de commerce. « Il est temps de libérer ces rues afin que le piéton puisse emprunter aisément le trottoir et l’automobiliste circuler librement sur la chaussées », a-t-il encore ajouté.