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COLLOQUE INTERNATIONAL SUR L’ACCES A L’INFORMATION PAR VISIOCONFERENCE

LE BUREAU DE LA WILAYA DE L’ASSOCIATION NATIONALE DES BIBLIOTHEQUES DE CONSTANTINE EN PRECURSEUR.

Il est des thèmes d’une importance cruciale qui s’inscrivent dans une dynamique de relance économique, telle que prônée par les pouvoirs publics et qui sont en parfaite harmonie avec l’économie du savoir, thème cher au président de la République Abdelmadjid Tebboune, celui des bibliothèques universitaires, notamment qui accusent un certain retard notamment dans le digital.

C’est dans ce sens que la présidente de l’association des bibliothèques du bureau de Constantine, Achouri Nadira, enseignante universitaire en bibliothéconomie et maître de conférences à l’université Abdelhamid Mehri, Constantine active pour mettre en valeur une discipline qui reste méconnue du grand public, mais aussi d’une grande partie de nos institutions publiques. Il s’agit du livre qui reste le parent pauvre d’une société qui semble avoir perdu le goût de la lecture, mais pas que, puisque la communauté estudiantine, semble à son tour déserté ses espaces, pourtant rayonnant de savoir.

Achouri Nadira

Pour ce faire, quoi de plus significatif que d’organiser un colloque d’une dimension internationale par visioconférence, pandémie oblige et d’inviter des professionnel du monde arabe à l’effet d’apporter leur concours dans le seul but d’   accéder à l’information, devenue par les temps qui courent un élément essentiel dans la vie de toutes les nations du monde.

L’Algérie, la Tunisie, le Sultanat d’Oman, l’Irak, la Libye, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Koweït ou encore le Bahrein ont été les pays qui ont manifesté leur intérêt pour prendre part à cet événement qui concerne de très près l’accès à l’information sous toutes ses formes.

D’emblée, notre interlocutrice, Achouri Nadira nous fait part de l’importance de ce colloque pour nous déclarer : «  L’information est devenue un enjeu stratégique pour toutes les nations du monde et sa rétention ou son monopole restent un moyen de pression qu’exercent plusieurs sources d’informations, détentrices d’un pouvoir, presque, illimité et c’est dans ce sens que lorsque nous avons approché nos partenaires arabes, la réponse a été immédiate pour en débattre ».

En effet, selon notre interlocutrice, l’université à travers ses bibliothèques, véritables temples du savoir  ne peuvent rester l’otage de quelques éditeurs disposant d’un monopole qui pénalise le monde universitaire, notamment les chercheurs qui peinent à disposer des dernières trouvailles, chacun dans son domaine de compétence, car, seuls les livres, chèrement payés peuvent les contenir et in fine, ces derniers doivent débourser des sommes exorbitantes pour les acquérir, ceci, indépendamment du temps qu’ils doivent perdre pour avoir toutes ces mises à jour, c’est ce qui explique le retard d’accès à l’information de beaucoup de pays. Notre interlocutrice nous informe que même les grandes universités de renommée mondiale activent dans ce sens  pour avoir accès à ces informations surtout que les règlements en la matière ne sont plus obsolètes puisque ces derniers permettent le téléchargement gratuit de tous les ouvrages.

C’est de bon augure pour le monde universitaire qui n’est plus à la merci de ceux qui monopolisent l’accès à l’information, objet de ce colloque qui se veut une réponse concrète aux défis de l’heure.

Prévu pour le jeudi prochain, soit le 21 octobre, le colloque aura pour thème principal l’accès à l’information, celui-ci sera accompagner d’un workshop, d’un atelier et d’une table ronde où il sera question de l’utilisation du système dit « dspace », « open pédagogie », des points qui contribueront à la formation des professionnels dans le thème premier.

Sur un autre registre et toujours dans l’esprit du monde des bibliothèques, notre interlocutrice nous informe que le bureau de Constantine a élaboré un vaste programme pour l’année en cours qui concernera, surtout l’accès à l’information, surtout que Constantine est considéré à juste titre comme un pôle universitaire par excellence, donc partie prenante dans ce projet qui nécessite l’apport de tous, y compris les pouvoirs publics.

Cependant, ce qui reste, pour le moins incompréhensible, c’est que l’université qui emploie notre enseignante n’a pas daigné la prendre en charge pour le travail méritoire qu’elle mène avec ses collaborateurs puisque, nous avons appris que c’est l’université Larbi Tebessi de Tébessa qui supervise ces travaux.

Il est quand même utile de savoir que le travail entrepris par cette équipe dynamique trouve ses relents avec des organismes internationaux à l’image de l’Alesco, l’Ifla, l’Afli, c’est dire toute la dimension de cette volonté affichée de nos intellectuels qui œuvrent pour que l’Algérie profitent de tout ce savoir à même de lui permettre une relance économique basée sur le savoir, né de grands experts qui n’attendent que d’être sollicités.

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