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Bejaia : 13e édition du festival international du théâtre

Par : La rédaction

Huit troupes théâtrales étrangères de 8 pays, sont attendues pour la
13e édition du festival international du théâtre de Bejaia, qui se
tiendra du 10 au 18 octobre prochain, a appris l’APS lundi auprès
du commissariat de l’événement.
Un programme varié et éclectique, alternant les représentations, la
formation, les conférences et les rencontres, a été concocté pour la
nouvelle édition de cette manifestation culturelle, a souligné le directeur de
la communication du festival, Boualem Chouali.
« Au cœur de la manifestation figurent des expériences, des résonances,
des performances, regroupées autour d’une trentaine de rendez-vous,
déclinés de façon à célébrer l’art dramatique dans toutes ses variations
mais aussi, à satisfaire un public large et surtout exigeant », a-t-il précisé.
Pour la circonstance, « plusieurs spectacles et animations de rue » sont
prévus pour donner au festival théâtral « une tonalité populaire », a ajouté M.
Chouali.
La manifestation se déroulera dans une double version, à la fois en « In » et
en « Off », l’une domiciliée au théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh et
l’autre à la maison de la culture de Bejaia.
La première version verra « défiler » les troupes étrangères, composées
notamment, de celles de Russie, d’Italie, de l’Egypte, la Cote d’ivoire, la
Jordanie, la Palestine et le Sahara Occidental. La seconde version sera

ouverte pour accueillir exclusivement les troupes nationales qui s’étaient
distinguées en 2023 et 2024 dans diverses manifestations et compétitions
nationales, a expliqué la même source.
Huit spectacles sont ainsi retenus, dont celui du récipiendaire du festival du
théâtre professionnel d’Alger, celui de « Ethawra » (La révolution), du théâtre
de Sdi-Bel-Abbès, qui livre une relecture mordante et tragique du « Cadavre
encerclé » de Kateb Yacine, que la critique a jugé, à sa sortie, en décembre
2023, « éclatante ».
Le cas vaut aussi pour la pièce « le barbier de Séville », produite par la troupe
du théâtre régional d’Annaba (TRA), une tragi-comédie adaptée de l’œuvre
de Pierre Beaumarchais, accueillie avec beaucoup d’enthousiasme au
théâtre national d’Alger (TNA) en mars dernier, dans le sillage de la
célébration de la journée internationale du théâtre.
Dans ce lot, figurent également à titre d’encouragement, trois œuvres de
théâtre d’expression amazighe, apanage de troupes des wilayas de Bouira
et de Tizi-ouzou, a relevé Boualem Chouali.
Il a expliqué qu’entre les espaces du « In » et « Off », une place de choix a été
faite pour « le conte » dont la forme semble séduire grands et petits, comme
en témoigne l’afflux du public de plus en plus nombreux et de plus en plus
enthousiaste à chacune des représentations, a-t-il fait remarquer.
Les contes sont prévus à la maison de la culture, et des conteurs sont
également programmés dans plusieurs établissements scolaires à travers
toute la wilaya.
Les spectacles des troupes étrangères qui constituent « la grande attente et
la grande attraction », seront aussi « porteurs de beaucoup d’éclats de par
leur diversité. Certains constituent de grands classiques et référents
universels, comme c’est le cas pour la troupe russe qui va jouer les
charmes et la puissance d’une farce dramatique de Tchekov (1884), qui

porte un regard dérisoire et drolatique sur la condition humaine et qui
promet d’ores et déjà un moment de grand théâtre », selon M. Chaouli.
Le cas vaut aussi pour la troupe Italienne qui veut se poser en plongeon
dans la matrice de la mafia qu’elle croque sans modération dans un
humour caustique.
En marge du festival, il est prévu au centre national de recherche en langue
et culture amazighes, l’organisation d’un colloque académique sur
l’adaptation dans le théâtre amazigh, qui sera focalisé sur la transécriture et
son impact sur la promotion de la langue et la culture amazighes.

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