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Campagne de récolte de la pomme de terre saisonnière: Production de 279500 quintaux à raison de 336 quintaux par hectares

Faire de la wilaya de Mila un leader dans la production de ce tubercule de pomme de terre à l’échelle nationale via la promotion de cette filière en tenant compte de l’augmentation de la production , telles sont les finalités escomptées par les pouvoirs publics dans la wilaya de Mila , Monsieur le wali à leur tête , qui n’a pas tardé de faire réunir , la semaines écoulée,  les services agricoles de la wilaya ( DSA) et les professionnels de ce créneau si important dans la garantie de la sécurité alimentaire et l’amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs ( ce tubercule représente la plus importante pitance des simples citoyens car la majorité des mets se préparent à base de pomme de terre). Cette rencontre a permis aux producteurs locaux de la pomme de terre de poser leurs doléances et les difficultés rencontrées dans la production de la patate. De son côté, Mohamed Benkouiten, chef de service au DSA de Mila, a avancé que cette filière a connu une tangible extension des superficie cultivées, surtout avec le périmètre d’irrigation ayant encouragé davantage les agriculteurs à s’investir dans le créneau, l’organisation de la filière ainsi que la prise en charge de ses doléances. Ajoutant que cette superficie cultivée a connu un saut remarquable qui n’était que 903 hectares (pomme de terre saisonnière) et 235 hectares (pomme de terre tardive) lors de la saison 2019-2020 et qui a passé à 1374 hectares (pomme de terre saisonnière et 570 hectares en 2024. D’autre part, le membre du conseil administratif de la chambre d’agriculture de Mila, Mohamed Djazi a indiqué que le prix de la patate est tributaire du rendement. Précisant avec ce rendement au-dessus de 400 quintaux par hectare, le prix du kilogramme oscille entre 45 et 65 dinars, selon la qualité. Pour lui, cette augmentation est due essentiellement aux dépenses variant entre 120 et 130 millions de centimes par hectare (semence locale et plus de 200 millions pour une semence importée, réparties sur l’achat des engrais et d’autres intrants et médicaments les frais de l’irrigation, l’énergie électrique et les moteurs de pompage et les coûts de la main d’œuvre. Pour sa part, Adel Guerbaa, président du conseil interprofessionnel de la pomme de terre a élucidé que l’Algérie figure parmi les premiers dans la production de pomme de terre et dépasse largement ses voisins en la matière. Cette amélioration qui a fait hisser la production nationale à plus de 50 millions de quintaux de pomme de terre par an revient, selon le même intervenant, à la diminution de l’importation de la semence car « on n’importe qu’une quantité de 70 à 80 mille quintaux, cela reflète la maîtrise qu’ont manifesté les producteurs algériens s’investissant dans ce créneau qui retiennent plus de 80 mille quintaux de semence. Il a insisté, par ailleurs, sur l’activation de la banque nationale des semences et l’encouragement de la recherche universitaire au niveau des laboratoires de l’enseignement supérieur pour innover de nouvelles variétés via le génie génétique pour éviter l’importation et la dépendance à l’étranger. Ajoutant qu’il y a aussi un manque des chambres froides au niveau national et local et qu’il onze producteurs ont adhéré déjà au système SYRPALAC d’Oum-Bouaghi avec le stockage de 18500 quintaux. Avec les dépenses qui ne vont que crescendo, les producteurs se trouvent devant une situation difficile au niveau du marché local de la patate

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