Ghaza: L’entité sioniste utilise la famine comme arme contre les civils
L’entité sioniste utilise la famine comme arme de guerre à Ghaza, où une agression brutale a tué près de 30 000 personnes et blessé des milliers d’autres. Les forces d’occupation bloquent l’accès à l’eau, à la nourriture et au carburant, entravant l’aide humanitaire et détruisant les terres agricoles. En octobre dernier, elles ont fermé les installations de traitement de l’eau, aggravant la situation.
Ces pratiques agressives de l’entité sioniste ont eu des retombés très sévères sur la population générant des niveaux de faim graves qui ont touché toutes les catégories de la société palestinienne, dont les personnes déplacées du nord de la bande de Ghaza vers le sud.
Malgré les appels de la communauté internationale pour cesser d’utiliser la famine des civils comme méthode de guerre, l’entité sioniste a continué d’attaquer les biens nécessaires à la survie de la population civile et de bloquer l’acheminement de l’aide humanitaire et médicale et le carburant dont les habitants ont urgemment besoin.
Aux bombardements et à l’agression barbare sont venues se greffer des conditions de vie atroces, l’entité sioniste ayant bloqué l’aide humanitaire et coupé l’alimentation en électricité et en eau potable à Ghaza.
Cela a mené les Nations Unies à publier un rapport alertant sur le risque de plus en plus menaçant d’une « explosion du nombre de décès d’enfants évitables » dans l’enclave, causée par une situation humanitaire plus que dégradée.
Le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, a averti que la bande de Ghaza n’avait jamais connu un tel niveau de faim, estimant que l’intention de l’entité sioniste était de « punir tous les Palestiniens simplement parce qu’ils sont Palestiniens ».
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a, de son côté, averti que l’insécurité alimentaire dans le nord de la bande de Ghaza avait atteint un « niveau extrêmement critique » en raison des restrictions imposées à la livraison d’aide humanitaire.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a alerté sur une grave crise alimentaire à Ghaza, mettant en garde contre une hausse alarmante du nombre d’enfants décédés. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a condamné le blocus imposé à Ghaza, soulignant que l’utilisation de la famine comme méthode de guerre constitue un crime de guerre selon le droit international.
