Jijel: Une commission spécialisée pour évaluer la situation des unités industrielles en difficulté
Par: La réadaction
Une commission spécialisée de la wilaya de Jijel a commencé à inspecter les unités industrielles et à étudier leur statut, notamment l’unité textile « Chemises Jin-Jin », l’unité de liège «, l’unité de production de porcelaine sanitaire et de caroline à Milia, et l’unité de fabrication de verre de Taher. Selon les services de la Direction de l’Industrie, le comité, composé de cadres de la Direction, a lancé il y a une semaine le processus qui vise à réévaluer l’activité de ces institutions économiques publiques à travers une méthode de terrain, dans le but de déterminer avec précision diagnostiquer les obstacles et les problèmes auxquels ils sont confrontés et examiner les solutions, pour relancer leur activité, que ce soit en les renforçant à nouveau ou en les restaurant, au profit du Conseil des Contributions de l’Etat, sous les directives du Président de la République, qui mise sur la relance de l’activité industrielle dans le cadre des efforts visant à créer une base solide et productive pour l’économie nationale . La wilaya de Jijel dispose d’une large base industrielle dans divers domaines à caractère économique public dont 15 se situent au niveau de la zone industrielle d’Ouled Saleh à Taher, notamment le tannage du cuir, du textile, du liège, de la porcelaine sanitaire, du verre, production de conserves, de plats cuisinés et d’industries mécaniques. Le pic de son activité avait été atteint dans les années 80 et au début des années 90, avant que leur activité ne décline progressivement et que certaines d’entre elles s’arrêtent, ainsi que la baisse de la qualité et de la qualité du produit et leur incapacité à rivaliser avec les produits importés, ainsi que l’activité des investisseurs privés, en plus d’une baisse du sérieux dans la gestion de ces entreprises, ce qui a conduit à leur exposition à des crises financières qui a provoqué le licenciement de centaines de travailleurs. Le Conseil des contributions de l’État appelle à la relance des unités industrielles et des ateliers dont les rendements ont diminué ou dont l’activité a cessé, comme ce fut le cas pour l’usine de conserves d’Ouled Saleh, qui devrait reprendre ses activités en mars prochain après avoir été cédée à une entreprise publique économique.
