Actualités national 

Les travaux publics, un secteur longtemps déliquescent : L’état intervient, prévient et sanctionne

par N.BENOUAR

Il était temps pour remédier à des situations qui ont longtemps terni l’image du pays à travers toutes ces routes, tous ces ouvrages d’art où les travaux menés ont été tout bonnement bâclés sans que des sanctions ont été prises alors que les entreprises en charge de ces travaux n’avaient aucune raison puisqu’ils ont été payées rubis sur ongles, voire même des augmentations de prix à l’instar de certaines avances octroyées pour la circonstances et s’il y a bien un cas qui résume ces dérives, c’est bien l’autoroute est-ouest dont les travaux ne sont toujours pas finalisés. Le litige qui oppose l’Etat algérien et le consortium COJAAL est toujours pendant alors que la faute incombe, aussi bien les nippons que les responsables des travaux publics, principalement au niveau du tunnel de Djebel El Ouahch dans la wilaya de Constantine. Les travaux ont été repris par GENISIDER et l’on annonce que la fin des travaux du tunnel serait pour 2025. Entre-temps, ce sont des centaines d’accidents qui sont recensés au niveau de contournement, mais plus dur encore, c’est pendant la période des chutes de neige que ces routiers vivent des cauchemars, puisque bloqués durant des nuits entières. Les conséquences d’une telle dérive sont de ce fait énormes à tous points de vue. Sur cette même autoroute qui était supposée, le projet du siècle, un qualificatif longtemps récité par le clan de la Içaba, on avait décelé plusieurs anomalies qui concernent la consistance de la chaussée puisque les normes de construction ont été dans plusieurs tronçons non respectées d’où l’existence de plusieurs défaillances qui ont été à l’origine de plusieurs désagréments, voire des accidents à l’instar de certains utilisateurs qui ne doivent jamais emprunter cette voie puisque leur vitesse est en dessous des 80Km/H autorisés en de tels espaces, c’est dire que ce sont ces infrastructures qui génèrent la plupart des sinistres routiers.
Sur le plan des villes la réfection des routes a toujours été un cauchemar puisque les entreprises en charge de ces travaux ont toujours été défaillantes du fait que non seulement les délais ne sont ps respectés mais que ces travaux engendrent d’autres travaux, des situations qui ne sont pas pour rassurer aussi bien les automobilistes que les piétons et de voir pendant les périodes hivernales des tronçons entiers impraticables. Quel est de ce fait le rôle des directions des travaux publics ? Apparemment aucun si l’on constate qu’il n’y a jamais eu de sanctions à l’encontre des entreprises contrevenantes. Cela suppose que les entreprises qui ont été retenues pour tel ou tel projet se sont faites avec moins de rigueur ce qui pose un réel problème quant aux capacités réelles de ces entreprises qui n’ont pas suffisamment les compétences requises. Le problème été vécu essentiellement pour l construction de logements où l’on a vu des entreprises privées qui ne disposent que du minimum requis, voire moins et c’est qui a permis aux entreprises détentrices du projet de le marchander à d’autres, moyennant des sommes colossales, tout cela au détriment des travaux avec des conséquences calamiteuses.
Cette situation n’a que trop duré et l’Etat vient de poser des conditions, sommes toutes légitimes pour inciter les entreprises de travaux publics à respecter scrupuleusement les termes des avis d’appel d’offre, notamment les cahiers de charges leur enjoignant de payer une caution avant l’entame des travaux qi servira à faire face à toute anomalie constatée. Cette caution, si les travaux ont été effectués selon les exigences du maître de l’ouvrage seront remboursées en intégralité. Cette mesure semble à priori dissuasive pour toutes ces entreprises qui ne remplissent pas les conditions pour réaliser des tâches bien précises ce qui permettra aux autres entreprises d’être plus présentes pour mener à bien toutes les tâches requises, une sorte de décantation pour séparer le bon grain de l’ivraie.

Articles relatifs

Leave a Comment