La wilaya enregistre un excédent de postes d’emploi sous la forme de contrats de pré-emploi ( CTA)
Par : La rédaction
Le directeur de l’emploi de wilaya de Jijel, Abdeljalil Mourad, a affirmé que ses services ont créé un excédent de postes sous forme de contrats de pré-emploi, et ce grâce au travail des comités locaux en coordination avec le ministère de tutelle et le wali. Ce surplus permettra de régler la situation des entrepreneurs auprès des différentes institutions économiques privées au niveau local.
Selon le porte-parole, les comités locaux organisent des réunions périodiques avec les employeurs étatiques, qui comprennent des directives dans lesquelles les entrepreneurs s’engagent à accepter l’emploi de travailleurs dans ce format, y compris ceux qui ont été transférés d’autres institutions dans la même spécialité. Les rencontres ont abouti à la création d’opportunités d’emploi dans le format mentionné ci-dessus à travers des engagements rédigés par des employeurs acceptant l’emploi de jeunes dont le statut n’a pas été réglé auprès des institutions précédentes dans le même domaine . Le porte-parole a expliqué que l’opération intervient après un traitement commencé au début de l’année en cours, qui a permis d’examiner le dossier, en excluant les salariés et les employeurs ayant conclu des contrats de travail, ainsi que les institutions fictives. En septembre, 1.048 travailleurs ont été recensés sur la liste des salariés dont le statut n’a pas été réglé, de sorte que plus de 500 cas ont été réglés, alors qu’il est prévu que le reste du nombre sera intégré dans la prochaine étape avant la fin de la année actuelle.
La Direction de l’Emploi avait organisé une journée de sensibilisation au profit des salariés et des employeurs sur les contrats de pré-embauche, qui comportent les mêmes dispositions que celles pour les travailleurs ordinaires, selon lesquelles les travailleurs bénéficient des mêmes droits que la catégorie combinée, tandis que les employeurs bénéficient de plusieurs privilèges. Au cours de la période récente, les travailleurs embauchés selon la formule ANEM » se sont retrouvés dans une situation bloquée après des années de service, dont certains dépassaient 15 ans, car les employeurs qui utilisaient cette catégorie refusaient de les transférer vers des contrats de pré-embauche, tandis que les travailleurs craignaient ces contrats en raison de pratiques basées par certaines parties qui exploitent cette catégorie en véhiculant de fausses informations sur cette formule, notamment la possibilité de les abandonner après l’expiration de leur contrat, ce qui a été démenti par le directeur de l’emploi, qui a confirmé que le CTA, est un contrat à durée indéterminée et est soumis à la loi sur le travail publiée en 1990, où les années de travail sont calculées sans aucune distinction avec les contrats de travail réguliers.
D’autre part, le même intervenant a confirmé que le secteur public économique a réussi à intégrer un grand pourcentage de travailleurs, alors qu’il y a encore 16 salariés sur la liste des travailleurs dont le statut n’a pas été réglé, mais le sera en coordination avec le ministère de tutelle avant la fin de l’année en cours.