LES MESURES DE GRACE PRESIDENTIELLE, ENFIN TOUT EST REGLEMENTE , CES MESURES NE VISENT PLUS LES DANGEREUX CRIMINELS
Par : Nouredine Benouar
Encore une fois le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de réglementer les mesures de grâce, devenues une tradition à chaque évènement national.
En effet, la population algérienne qui n’a rien contre ce procédé qui s’apparente à des mesures de clémence, trouve quand même que cette clémence ne peut et ne doit profiter à quelques criminels qui doivent purger leur peine dans leur totalité. Par un passé récent et à l’approche des fêtes nationales, les grâces présidentielles sont devenues presque un cauchemar pour nombre de nos concitoyens notamment ceux qui ont été victimes d’agressions ou de vols voir leurs auteurs bénéficier des mesures de grâce et sortir de prison après quelques mois d’emprisonnement. Ces orties qui ahurissent les citoyens puisque leurs auteurs et surtout leurs proches en font une véritable fête à coups de youyous et de chants et de les voir défiler en pleine rue lors qu’ils été reconnu coupable de faits dangereux. Ainsi et pendant que certains jubilent, d’autres retiennent leur souffle devant tant d’arrogance au même titre, d’ailleurs que les services de police et de gendarmerie qui ont pris des risques certains pour les arrêter et de les voir les narguer après ne grâce non méritoire.
C’en est fini de tous ces décisions impromptues et surtout à contre-courant de l’esprit même de la sanction judiciaire et c’est ce qui explique en partie la récidive de ces voyous qui empoisonnent la vie des citoyens travailleurs et respectueux des lois de la république. Le dernier communiqué de la présidence et du ministère de la justice est claire à ce sujet pour voir que les nouvelles mesures de grâce sont, désormais réglementées pour voir une multitude de délits ne faisant plus l’objet de ces mesures. Une information tant attendue par l’ensemble des citoyens, surtout les services de sécurité qui voient par un passé récent leur travail, réduit presque à néant devant une poussée dangereux de la criminalité en Algérie
Ainsi, sont exclus de cette grâce présidentielle les personnes condamnées pour des crimes liés au terrorisme, à l’homicide et au meurtre, à l’évasion, à l’espionnage, aux conspirations contre l’autorité de l’Etat, l’intégrité et l’unité territoriale, le faux en écritures publiques, ainsi que les crimes d’usurpation d’identité, de coups et blessures volontaires entraînant une infirmité, l’agression contre les ascendants ou les mineurs, l’atteinte à la pudeur et le viol, le kidnapping, la traite des êtres humains ou le trafic d’organes, les bandes de quartier, l’incendie volontaire de biens, l’agression contre les fonctionnaires et les institutions de l’Etat et les fonctionnaires de la santé, l’atteinte aux systèmes de traitement automatisé de données visant la défense nationale, les organismes ou les institutions de droit public, le trafic de migrants, les crimes liés aux drogues sous toutes leurs formes, les crimes de contrebande et de corruption, ainsi que les crimes de change et de mouvement des capitaux, les délits et crimes d’association de malfaiteurs, le vol qualifié et le vol qualifié aggravé de violence et de menace, les repris de justice condamnés définitivement pour d’autres délits de vol, le faux-monnayage, les crimes de discrimination et de discours haineux, les crimes de fraude, de falsification, de monopole et de spéculation illégale sur les marchandises, ainsi que les auteurs des crimes punis par la loi régissant les établissements pénitentiaires et la réinsertion sociale des détenus. Dont acte.