Signature d’un mémorandum de coopération entre le Médiateur de la République et le Conseil Supérieur de la Jeunesse
Par : F . A
Hier, mardi, à Alger, un mémorandum de coopération a été signé entre le Médiateur de la République et le Conseil supérieur de la jeunesse.
Le Médiateur de la République, Majid Amour, a confirmé lors de la cérémonie de signature de ce mémorandum qu’à travers cet accord, « un cadre sera mis en place pour contrôler les modalités de transmission des requêtes entre les deux instances selon la compétence de chacune d’entre elles, qu’elles soient liées aux préoccupations des citoyens ou des jeunes dans leurs relations avec les administrations et les institutions et dont la compétence appartient au Conseil.
Ce mémorandum vise également ajoute M. Amor à « renforcer la coopération et l’organisation conjointe d’événements centrés sur les questions d’actualité liées aux préoccupations des jeunes, en plus de mettre en place un mécanisme de mise en œuvre et de suivi entre les deux parties ». Cet effort est venu – comme il l’a dit – à la suite « d’un contrôle attentif des défauts dans la conduite des affaires publiques et la nature des relations entre le citoyen et l’administration, qui ont été ponctuées de phénomènes négatifs qui s’écartaient de la volonté de l’administration voie, afin de pouvoir protéger les droits des citoyens, répondre à leurs exigences, lutter contre la bureaucratie, et œuvrer pour incarner le principe de l’Administration au service du citoyen.
Dans le même contexte, M. Amor a évoqué l’importance de la mise en place du Conseil supérieur de la jeunesse, qui s’est vu attribuer un « rôle pivot de participation à la conception des politiques publiques liées à la jeunesse, afin d’ouvrir de nouveaux horizons aux citoyens en général et à la jeunesse ». en particulier, leur permettant de jouir pleinement de leurs droits. Pour sa part, le chef du Conseil suprême de la jeunesse, Mustafa Hidaoui, a souligné que la démocratie participative que connaît actuellement le pays « nécessite l’établissement de relations de coopération avec tous les organes et institutions, afin d’améliorer le service public, de rapprocher les citoyens à la direction et s’occuper des préoccupations des jeunes.
M. Haidaoui a estimé que le Médiateur de la République était « très important », compte tenu du rôle qu’il joue pour « surmonter les différentes difficultés auxquelles les citoyens sont confrontés au quotidien dans divers postes administratifs, pour leur permettre de regagner leur confiance dans l’administration et ouvrir la voie » pour eux d’améliorer leurs conditions de vie.
Soit dit en passant, il a appelé à poursuivre les efforts dans le cadre de ces institutions pour « combattre le spectre de la bureaucratie et des pratiques antérieures qui ont conduit à l’émergence de nombreux dilemmes difficiles dans l’administration ». Le chef du Conseil supérieur de la jeunesse a également souligné que « les problèmes des jeunes doivent être pris en charge avec l’administration et surveillés leurs préoccupations afin de surmonter les obstacles qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne en combattant les mentalités et la bureaucratie arriérées ».
