LE FAUX ET L’USAGE DE FAUX, UN SIGNE DISTINCTIF DES PAYS EMERGEANTS , L’ETAT SEVIT ET CONTRE-ATTAQUE
Par : N . Benouar
Il s’est passé de drôles de choses durant des décennies où tout était permis, on disait alors selon l formule consacrée bien de chez nous « Eriche hllalel » ce qui veut dire pour les profanes et ceux qui ne sont nullement des nôtres « tout est permis, même les plumes des oiseaux ou des volatiles ».
Ce qui reste problématique à bien des égards, ce sont tous ces assimilés à l’Etat qui se sont invités dans la partie pour donner un sens aiguë à tout ce chamboulement qui allait donner, encore un sens à une fraude massive sous le sceau de la légalité « algérienne » née d’un compromis avec toutes les « bonnes volontés » d’individus ayant choisi les disciples de Satan ou encore Belzébuth, le but étaient de mettre à genoux toutes cette dynamique humanitaire et combien égalitaire de tous ces hommes et ces femmes qui ont choisi le droit chemin.
Il était dit dans un registre maléfique que les pourfendeurs du mal auront accès aux voies impénétrables du créateur à la faveur d’un contexte qui n’est pas étranger à tous ces démocrates et autres humanistes, préférant recruter dans tous ces lieux occultes que renferme la planète « Terre ».
Le mensonge était, donc admis à l’instar de tous ces lâches, reconvertis en héros et l’humanité vit pendant ce temps, les moments les plus douloureux de son existence. L’Algérie, ce pays rebelle aux potentialités très réduites se devait de payer le prix cher, tel ce citoyen, honnête qui aspire à un monde meilleur parce qu’il croyait à des discours tous aussi honnêtes que lui, entrainant par là même toute sa progéniture, les abreuvant d’amour et d’eau fraîche. Le hic, c’est qu’il s’est trompé de contexte et d’opportunisme. Mal lui en a pris mais c’était sans compter sur les bons Samaritains qui viennent à la rescousse pour remettre les choses à l’ordre non sans faire payer tous ces intrus et autres parvenus de tous leurs méfaits. Cela nous rappelle pour les plus avertis toutes ces femmes françaises ayant rejoint les camps des nazis durant quatre ou cinq années pour les voir rasées, humiliées et abaissées devant une population toute aussi complice, les vilipender, les insulter et les juger devant un semblant de patriotisme qui ne convainc personne.
L’histoire se répète et ce n’est nullement une répétition lassante car l’histoire n’aime pas répéter toutes ces leçons, fussent-elles récurrentes et c’est en Algérie que nous retrouvons toutes ces personnes qui n’ont jamais renoncées à leurs désidératas et autres bassesses pour les voir défiler, dénoncer et crier leur colères devant tant d’infractions.
Pourtant, ils en sont les premiers à « foutre « la merde avec tous leur copinages, leur prédisposition à la lâcheté et pire à leur « coquinage ou si vous préférez, le Tahine », entendez par là toutes ces actions qui ont mis à mal toute leur patrie, le faux et usage de faux en l’occurrence.
Que de terres ont été vendues sans le consentement réel de leurs véritables propriétaires non sans la complicité de quelques assimilés à la justice qui vous créent des témoins attitrés pour légitimer tous les tords de la terre. Que de médecins, pourtant ayant signés le pacte de Socrate, ont apposé leur signature pour créer des malades, des maladies ou encore des infirmités pour constituer des dossiers ayant servis à une fraude massive, ceci à l’instar de tous ces certificats de complaisance, entre arrêts de travail et accidents de travail pour voir toute cette « merde » profiter des largesses qui a voulu être populaire et social ».
La fraude avait commencé déjà avec les faux moudjahidines, un peu comme les combattants de la résistance française de la dernière heure, ceux-là même qui ont été les membres actifs de l’épuration, on a vécu presque la même situation où nos aînés nous ont informés que ce sont les traitres de la Nations qui ont été les plus virulents pour dénoncer la traîtrise. On nous racontait alors que « L’attestation communale » celle qui répertoriait les moudjahidines, les martyrs et les femmes de martyrs à l’instar des enfants de chouhadas » se vendait à « 500 dinars » c’est-à-dire, cinq mille anciens francs. Il suffisait, alors de deux hypothétiques témoins pour bénéficier de toutes les largesses que l’Etat algérien, très soucieux des sacrifices consentis par les authentiques combattants. Les dégâts étaient énormes puisque ces mêmes fraudeurs ont bénéficié de tout : logements fastidieux, création de sociétés fictives, exonération d’impôt, lignes de crédits pour des importations de complaisance et pour les mieux nantis, des crédits bancaires qu’ils n’ont jamais honorés, on parle des années 1960 où l’ancien président algérien, alors ministre des AE intervenait au milieu des banques pour des demandeurs qui n’aspiraient qu’à dilapider les deniers publics.
Pendant ces temps là, le pays vivait des moments douloureux, il y avait les séquelles du colonialisme entre famine, ignorance et crise de logements à l’instar de tous ces chefs guerriers qui voulaient leur part de gouvernance et l’on est en droit de tirer un chapeau bien bas à feu « Benbella », « Boumediene » qui ont su outrepassés tous ces obstacles pour mener le pays à bon port.
La situation était presque désespérée et pour cause, le contexte international de l’époque ne permettait aucun écart puisque l’Europe était en construction, les Etats-Unis devaient récupérer tous les dollars investis durant les deux guerres mondiales en imposant le plan « Marshall » alors que la Chine commençait à s’imposer au même titre que l’Union soviétique qui devait asseoir sa prévalence. Les pays du tiers monde ou encore les pays non-alignés, épiaient tout ce beau monde pour s’imposer en temps que force non négligeable, le souci, était à l’époque d’encourager toutes ces indépendances puisque l’Algérie était « La Mecque des Révolutions ».
Si nous avions évoqué toutes stations nées du vingtième siècle, c’est en grande partie pour que les générations actuelles ne les occultent pas, car c’était des temps très difficiles pour toutes ces Nations qui vécurent un éveil qui allait réveiller bien des consciences. L’Inde, le Pakistan, le Cachemire, en Asie, les pays du Golfe presque sr le même continent mais, c’était surtout l’Afrique, berceau de l’Humanité, qui avec ses héros à l’image de Patrice Lumumba ont défrayé l chronique universelle pour dire à tous que les temps ont changé.
Pendant ces temps d’incertitude, des personnes viles et bien basses, se jouaient des principes élémentaires des droits de l’homme, les vraies avec une complicité ignobles de ceux qui l’ont écrites, les pays de l’Europe, la grande Bretagne et la France en particulier et tout était permis, cela pour dire que la fraude avait commencé avec ceux qui prônaient l’égalité, la légitimité et l’authenticité.
C’est pour toutes ces raisons que le premier magistrat du pays Abdelmadjid Tebboune, ce nouvel héros est venu à la rescousse du pays pour bannir ce genre de pratiques, le but étant d’assoir un Etat digne tel que voulu par le fondateur de l’Eta algérien, nous avons nommé l’Emir Abdelkader ».