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MEGAS PROGRAMMES DU LOGEMENT UN MILLION D’UNITES REALISEES ET LE DEFICIT RESTE ENORME, OU SE TROUVE LA FAILLE ?

Par : Noureddine . Benouar

  • 2.200 équipements publics.
  • 700.000 logements, toutes formules confondues, sont actuellement en cours de réalisation,
  • 225.000 logements prévus pour l’exercice 2023.
  • Distribution de 417.000 logements
  • réalisation du pôle urbain intégré au niveau du site Haouche Errih (Blida) comprenant10.000 unités avec tous les équipements.
  • 2.400 logements à Ouargla et ce dans le cadre d’une visions à long terme visant la réalisation de nouvelles villes à l’horizon 2040-2045 dans cette wilaya.

Il y a beaucoup d’indicateurs qui confortent les choix du président de la République, Abdelmadjid et  Tebboune contenus, déjà dans ses engagements alors qu’il n’était que candidat à la présidentielle et parmi ses engagements figurent en haut lieu la poursuite le dossier des logements que l’Etat est sensé pourvoir, non seulement à cause d’une démographie galopante, mais c’est surtout à cause de l’évolution du niveau de vie des algériens sensés loger convenablement avec toutes les commodités inhérentes à toutes ces nouvelles cités ou groupes d’habitations, sensés pour leur part répondre aux attentes des citoyens lambda, leur offrant un cadre agréable avec en prime tous les raccordements nécessaires, principalement les produits énergétiques à l’image de l’électricité ou encore le gaz naturel ce n’est nullement une chose aisée que de réaliser toutes ces infrastructures lorsque l’on sait que sous d’autres cieux, ces produits sont pratiquement inexistants, même chez certains pays appartenant aux BRICS, c’est dire toute la volonté affichée des pouvoirs publics algériens qui font de ce secteur, une priorité nationale ce qui n’est pas sans de gros sacrifices financiers, engendrant des dépenses faramineuse qu’aucun autre pays n’est en mesure de le réaliser

’annonce faite par le ministre de l’habitat, Mohamed Tarek Belaribi pour la réalisation d’un million d’unité à l’horizon est en soi une autre promesse qui s’inscrit en droite ligne avec la volonté ferme du chef de l’Etat à vouloir créer les nouvelles villes à travers tout le territoire national, mis plus principalement au niveau des nouvelles wilayas implantées au Sud reste une vision qui accorde un intérêt particulier pour les prochaines générations, leur permettant d’éviter toutes ces crises de logements, source de troubles sociaux à l’instar de tous ces affairistes qui ont longtemps sévi par le passé lorsque le pays était en grand déficit de logements

Il est utile de rappeler à ceux qui ont la mémoire courte que durant les années 1960,1970,1980 et 1990, le citoyen algérien vivait une grave crise de logement d’où tous ces bidonvilles érigés aux abords des grandes agglomérations ce qui n’a pas été sans conséquences sur tous les plans, la santé en premier mais aussi toute cette délinquance qui s’est transformée en grand banditisme dont nous subissons les conséquences jusqu’à maintenant. Le prix était beaucoup plus cher que la construction même de logements si on s’attarde à faire un véritable calcul et c’est dans ce sens que le choix des pouvoirs publics était judicieux à plus d’un titre.

Cependant, les résultats escomptés pour résorber ce déficit étaient loin des aspirations du peuple puisque les pouvoirs publics en charge de ce dossier ont agi de façon anarchique malgré des plans bien établis ce qui a engendré une catégorie de « professionnel du logements érigés en agences immobilières avec une complicité avérée de fonctionnaires de l’Etat sous couvert de quelques représentants de quartiers qui faisaient la pluie et le beau temps quand il s’agit d’établir des listes de bénéficiaires. Tout était faux ou pratiquement et des dépassements ont été érigés en système de distribution de logements, principalement ceux dédiés au social et toutes les dérives étaient perceptibles à vue d’œil sous le regard complice de quelques walis qui n’osaient pas lever e petit doigt pour mettre un terme à tout ce «  merdier » lésant au passage ceux qui étaient vraiment dans le besoin, presque immédiat de sortir de leur cave, de leur taudis ou tout simplement d’une exiguïté qui était source de grands conflits familiaux. Des listes de complaisance étaient établies, affichées avec la promesse d’hypothétiques recours sauf que les dés étaient vraiment pipés pour voir un nouveau phénomène s’établir sur l’ensemble du territoire national, à savoir les coupures de routes avec tous les désagréments que cela pourrait engendrer. Il n’y a qu’à voir tous ces logements attribués et qui se comptent par milliers, restés inoccupés durant des années sans que ceux qui ont remué ciel et terre pour les avoir alors qu’au final, ils ne seront destinés qu’à l allocation ou la vente avec la complicité de certains notaires, mais surtout avec quelques agents indélicats de l’OPGI. Plus grave encore, ces mêmes logements ont été pour beaucoup détournés de leur vocation, d’une part pour les transformer en locaux commerciaux tandis que pou d’autres, ils sont devenus des lieux de débauches où les crimes les plus abjects ont été commis à l’instar d’autres pratiques liées à la prostitution et dont on ne veut même pas en parler. Le comble c’est qu’à chaque fois qu’il y a des listes affichées, on remarque un nombre impressionnant de demandeurs qui tentent de tout faire pour acquérir un logement social alors que pour le voisinage immédiat, on sait pertinemment qu’ils ont été bénéficiaires ou tout le moins disposant de moyens suffisant pour ne pas faire partie de cette catégorie. Il y a eu quelques semblants d’enquêtes pour identifier les bénéficiaires en confirmant qu’ils habitent le logement acquis mais les résultats restent futiles devant un trafic qui ne dit pas son nom. Il se trouvent que parmi ces demandeurs, plusieurs n’habitent pas a commune où le dossier a été déposé, cela se passe dans les grandes agglomérations et l’on constate aisément que ces cités entières regorgent de gens venus de wilayas limitrophes acquérir des logements, le but étant de les vendre ou les louer et ainsi avec le pactole engendré, il continuent leur construction dans leur fief d’origine. Le cas de la Nouvelle ville Ali Mendjeli est éloquent pour constater des milliers de logements vacants et proposés à la vente ou à la location.

On peut, à cet effet comparer le trafic du logement social à celui qui a touché le dispositif de l’ANSEJ et dont le premier magistrat du pays a ordonné une enquête approfondie pour démasquer tous ces trafiquants qui ont dilapidés des milliards au trésor public, ce sera pour le logement les mêmes effets si on autorise des enquêtes sérieuses pour démasquer tous ces intrus qui faussent tous les calculs et toutes les prévisions quant aux futures constructions de logements.

Le ministre de l’habitat qui vient de donner des chiffres éloquents, se doit aussi de veiller à leur bonne destination car tous les efforts consentis, synonymes de sacrifices seraient vains si on continue dans cette façon de faire, c’est un gaspillage à grande échelle qui risque de compromettre tous ces choix judicieux à cause de quelques énergumènes, spécialisés dans l’art de tout fausser ce qui n’arrange nullement les aspirations des gens honnêtes, plus enclins à une Algérie nouvelle, forte et surtout en phase avec les défis de l’heure, c’est-à-dire, une rationalisation de tout notre potentiel .

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