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ENIEME VISITE D’ETAT DU PRESIDENT ALGERIEN ,TOUTES REVELATRICES D’UN HAUT RANG DANS LE CONCERT DES NATIONS

Par : Noureddine Benouar

Les visites d’Etat du président de la république, Abdelmadjid Tebboune se suivent et se ressemblent à une nuance près, puisque l’on sent chez les pays hôtes, une forme de surenchère à qui fera le mieux pour accueillir le président algérien et lui offrir un séjour, certes professionnel, mais aussi touristique, amicale et combien distinctif. Même sa première sortie en Allemagne a été d’un haut niveau puisque, ce fut surtout une rencontre avec plusieurs autres chefs d’Etat, venus pour débattre de la situation qui prévaut en Lybie avec en toile de fonds les solutions préconisées par l’Algérie.

Les visites d’Etat qui ont suivi, ont été quasiment d’une grande attention puisque le président Tebboune a été accueilli avec faste au regard du travail accompli, d’abord à l’intérieur de son pays puis sur le plan international en réaffirmant les positions de l’Algérie avec force et conviction, ce qui fait naître chez ses homologues un sentiment de profond respect et pour certains, une forme d’admiration.

Ceci n’est pas fortuit et encore moins de la complaisance comme tentent de le dire certains frustrés en mal de reconnaissance, mais bel et bien, le fruit d’un travail en profondeur puisque, dès son investiture à la présidence de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, en parfaite connaissance de cause, s’est attelé à renforcer le front intérieur en renforçant toutes les institutions publiques du pays, seules garantes d’un Etat fort, mais aussi, sur le plan international, les contours d’un Etat de droit avec qui, il faut désormais compter.

En parallèle, le président algérien s’est attelé à une autre tâche, toute aussi complémentaire avec les institutions du pays, celle qui a trait à l’économie en mettant en valeur deux points essentiel, à savoir le potentiel humain et la rationalisation du potentiel des ressources naturelles du pays, longtemps mises entre de mauvais gestionnaires, voulant coûte que coûte les brader.

Il entreprend, dès lors une notion cher à ses engagements, la relance économique et pour cela, il avait la lucidité de faire appel, non seulement aux experts nationaux, mais aussi à notre diaspora, elle aussi, longtemps marginalisée et cette conjugaison de tout ce potentiel, commence porter ses fruits. Il est à noter qu’à chaque déplacement du chef de l’Etat, il avait rencontré tous les algériens établis à l’étranger pour tenir une rencontre en marge de ses visites officielles en tenant un discours clair afin de les inciter à s’impliquer davantage pour leur pays. Les images et les débats qui nous été transmis ont révélé à chaque fois l’enthousiasme de notre diaspora qui manifestait un grand intérêt pour ces rencontres et à l’unanimité, ils ont répondu présents puisque ce type de rencontre a longtemps fait défaut, c’était une grande attention manifestée par le chef de l’Etat à l’égard de tout ce potentiel humain qui n’aspire qu’à participer à l’essor de leur pays d’origine.

En matière de produits énergétiques dont l’Algérie se targue de disposer de grands gisements, le chef de l’Etat avait saisi ce contexte de grave crise énergétique pour en faire des atouts à même de relancer la machine économique du pays, longtemps dans un état végétatif et surtout source de dilapidations et de gaspillage, non sans quelques accords internationaux, souvent au détriment de l’Algérie. Bien au contraire, la vision du chef de l’Etat quant à une jouissance parfaite de ces ressources, les a mises en avant pour choisir les pays avec lesquels il pouvait réaliser des résultats gagnants-gagnants et le cas de l’Italie reste révélateur d’une parfaite entente, sans arrière-pensées.

En disposant d’un ministre hors paire de l’énergie, Mohamed Arkab, ce dernier avait sillonné plusieurs capitales pour mettre en valeur le potentiel algérien en tissant des relations privilégiées en concluant des accords dignes d’intérêts où toutes les parties étaient garantes, d’ailleurs, c’est aussi le cas de nos ministres des faires étrangères qui ont balisé le terrain pour permettre au président de conclure des accords, presque, historiques.

Il y a aussi toutes ces aides humanitaires que l’Algérie avait décidé, d’abord avec ses voisins, la Tunisie, la Lybie ou encore le Mali et le Niger, à l’instar de tout le continent en « casquant » près d’un milliard de dollars ce qui dénote le rang qu’occupe l’Algérie dans son propre continent, le but étant d’asseoir son rang de pays influent, mais aussi de faire obstacle à tous ces intrus venus d’occident pour des raisons occultes, celles de paupériser un continent, presque au bord du gouffre à coups de corruption et d’aide à des dictateurs et de présences militaires qui ont, longtemps déstabilisé des pays à l’image du Niger ou encore du Mali.

Même vis-à-vis des pays arabes, l’Algérie s’est distinguée par des prises de positions, longtemps oubliées et laissées au placard comme les questions de la Palestine et du Sahara occidental. Là, l’Algérie par la voix de son président, le ton est monté d’un cran pour reprendre ces questions en les imposant de fort belles manières puisque, l’ensemble des pays africains, arabes et même au-delà, confortent les positions de l’Algérie sans réserve. La dernière en date nous est parvenue des Etats-Unis qui confirme la bonne vision de l’Algérie en renforçant les rangs des palestiniens et en soubassement le règlement du conflit du Sahara, c’est dire  que la voix de l’Algérie est désormais un fait que beaucoup de pays acquiescent, puisque, seul le droit international prime

Sur un autre registre, le président Tebboune ne s’est nullement gêné pour réaffirmer une position, elle aussi longtemps occultée, celle du non alignement de l’Algérie avec n’importe quelle organisation, à plus forte raison que cela s’inscrit dans les agendas d’une guerre qui fait clivage. Une position, désormais respectée par les puissances du moment, ce qui dénote que la place qu’occupe désormais l’Algérie, est honorable à plus d’un titre au moment où certains pays commencent leur descente en enfer. En déclarant tout haut son rapprochement avec la Russie ou encore la Chine et en déclarant ouvertement son désir de rejoindre le BRICS, l’Algérie réaffirme sa souveraineté mais ne manque pas aussi de déclarer qu’elle entretient des relations privilégiées avec une bonne partie avec l’occident et les Etats-Unis en tête, c’est ce qui fait de l’Algérie, un pays respectueux de par ses positions immuables tant le droit est respecté et qu’il n’y a point d’ingérence, sous quelques formes que ce soit

Donc, il ne faut point s’étonner de l’accueil du président Tebboune quand on voit tout cet intérêt manifeste de ses hôtes en attendant la visite, oh combien attendue en France, mais aussi en Russie pour voir le chef de l’Etat algérien hissé en haut lieu et cela ne peut être le fruit du hasard mais bien d’un travail laborieux qui a de tous temps caractérisé les vrais leaders algériens.

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