CONTREFAÇON DES MEDICAMENTS, UN FLEAU QUI FAIT DES RAVAGES PHARMACOVIGILANCE ET MATERIOVIGILANE, DES CONCEPTS Á REGARDER DE PLUS PRES

Par : N. Benouar

S’il y a un trafic aux conséquences redoutables pour la santé du citoyen, c’est celui qui a trait à la contrefaçon des médicaments dont le centre national de pharmacovigilance et matériovigilance est en charge pour lutter contre toute forme de falsification de ces produits, destinés à priori pour soigner le malade.

Aussi le médicament que certains équipements, notamment les petits équipements font l’objet d’un trafic sournois qui génèrent des bénéfices record l’image de toutes les contrefaçons qui ont envahi le marché national durant des décennies. Le système de l rapine qui régnait en maître a permis tous les excès sans réels contrôle. Il y a deux jours, le CNPM organisait une rencontre à l’effet de mettre en avant toutes ces dérives sauf que selon ce qu’a rapporté la presse, il n’y a eu ni constat d’un tel trafic et encore moins l’identification de quelques trafiquants ayant versé dans ce stratagème ignoble et combien macabre.

En Algérie, c’est carrément un tabou puisque tous les responsables font dans la rétention d’informations liée à ce trafic pour ignorer complètement le sujet à coups d’échappatoires. Pourtant et au même titre que toutes lie importations frauduleuses qui ont sévit sur plusieurs années, la tentation de quelques importateurs pour ramener de faux médicaments ou des médicaments contrefaits coule de source, à plus forte raison que l’industrie pharmaceutique constitue une économie significative aux bénéfices mirobolants.

C’est d’ailleurs la même situation qui prévaut pour le matériel médical dont l’Algérie en importé des quantités astronomiques, aussi bien pour le privé que pour le secteur public et la question qui vient à l’esprit de tout un chacun nous renvoie vers tous ces équipements défectueux qui n’ont servi qu’à les ranger dans des hangars, loin des regards pendant que des malades et les praticiens de la santé éprouvent toutes les difficultés pour établir un diagnostic fiable.

Pour certains, ces dérives émanent du code des marchés publics qui ne tient pas compte de la qualité et surtout de la conformité des équipements, préférant la notion «  le moins disant » et c’est parti pour tous les dépassements, tandis que pour d’autres, on préfère acquérir n’importe quoi à des prix incroyablement bas pour les comptabiliser aux prix réels des équipements aux normes. Il suffit de faire l’inventaire de tous ces achats pour constater tout le massacre dans toutes nos structures sanitaires qui végètent dans une médiocrité, presque criminelle.

Le CNPM se doit d’affronter le sujet avec plus de conviction pour en finir avec ce trafic qui est occulté et dont les conséquences ne sont jusqu’à l’heure inconnue.

Pour plus de précision concernant le trafic des médicaments à travers le monde, nous reproduisons quelques conclusions qui font froid dans le dos avec l’espoir que ce fléau soit pris en charge avec le courage qu’il mérite.