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A QUELQUE CHOSE, MALHEUR EST BON,LE PARLEMENT EUROPEEN REND SERVICE A L’ALGERIE AVEC SES BOURDES

Par : N . Benouar

Ce que ces parlementaires européens, plus prompts à donner des leçons à toute la planète, y compris les américains, continuent dans leurs délires pour s’exempter de toutes critiques alors qu’ils sont, depuis plus d’une année, la risée du monde à cause de leurs démêlés avec la justice, toute aussi européenne pour leurs liens, devenus viscéraux avec la corruption.

Ce qu’ils viennent d’accoucher à coups de revers récurrents dans une résolution, presque laconique invectivant l’Algérie en l’accusant de museler sa presse en citant le cas d’El kadi El Ihsane, journaliste à Interface Média et d’exiger sa libération.

Cette demande farfelue aux relents expansionnistes, synonymes d’ingérences insupportables , émane d’un autre journalistes, représentant de RSF en Algérie, K.Drareni  qui a été reçu par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai et qui était porteur d’un message émanant de sa tutelle priant le chef de l’Etat libérer l’ancien patron d’Interface Média., le premier magistrat du pays bien qu’il l’ait traité de « khabargi » à la solde de pseudos reporters faisant dans les deux poids, deux mesure, a tenu à signifier à cet émissaire de circonstances que l’intéressé dont il défend la cause, n’est autre qu’un délinquant qui a jouis de financements occultes émanant de l’étranger ce qui constitue pour la loi algérienne à l’instar de toutes les lois du monde, une infraction passible de prison, ce qui est le cas pour le mis en cause. Cette mise au point n’est pas sans rappeler au porteur de ce message le même traitement dont il a l’objet pour des actes répréhensibles du fait qu’il n’a pas été condamné pour ses écrits ou ses reportages, mais bien pour ses actions subversives ayant porter atteintes à la sécurité du pays dans un contexte qui auraient pu engendrer des conséquences encore plus fâcheuses.

Cette fin de non-recevoir a été pour les parlementaires sous l’impulsion de RSF, un motif pour pointer du doigt l’Algérie en la taxant de dictature qui réprime la presse nationale lors que les faits sont clairement établis par les faits qui sont reprochés au mis en cause. D’ailleurs ce dernier a été condamné à cinq ans de prison ferme dont deux avec sursis.

Le même porteur de la demande de RSF a fait l’objet aussi d’une condamnation, mais le chef de l’Etat, de par les mesures de grâce l’a élargi ce qui peut être le cas pour El Kadi Ihsane ce qui reste à l’appréciation de celui qui décide de ces élargissements, donc, c’est un problème interne qui concerne une condamnation de droit commun et dont le parlement européen et ses satellites n’ont aucun droit de regard, ni dans l forme ni dans le fond.

Cependant et ce qui reste intéressant pour cette parenthèse à forte puanteur, c’est la réaction énergique des deux représentations nationale, l’APN et le Sénat qui n’ont pas tardé à répondre au parlement européen avec une rigueur qui n’est pas sans nous rappeler qu’en Algérie, on ne transige pas avec sa souveraineté. Les griefs retenus, sont éloquents pour discréditer une institution qui a été longtemps entre les mains de personnages véreux, plus soucieux qu’à obéir à des lobbys internationaux, dont le seul bu est d’asseoir une hégémonie qui ne fait plus recette. La guerre en Ukraine l’a démontré de fort belle manière pour mettre à nu toutes les velléités d’un occident en perte de vitesse et dont il va falloir un jour se résigner à la nouvelle donne imposé par le BRICS.

Ce n’est nullement fortuit que ces mêmes institutions relayées par une presse, cette fois-ci aux ordres sont dénoncées presque au quotidien, tant les propos tenus par leurs membres ne sont autres que des tissus de mensonges, les derniers en date sont dirigés contre l’Afrique du Sud, ce pays qui donné par la voix de son leader, Nelson Mandela révèlent si besoin est, toute la haine qui inonde le cœur de cet occident, décidé à tout mettre en œuvre pour étouffer toute voix qui met à mal un ordre établi de par le monde. Hier, c’était l’Iran, aujourd’hui, c’est la Russie et la Chine et l’Algérie fait partie de tout ces pays émergents qui entendent s’imposer dans tout ce désordre imposé depuis la Révolution industrielle, source d’un colonialisme qui perdure sous plusieurs formes.

Le parlement européen rend service à l’Algérie par le truchement de ses bourdes

Cependant, force est de constater qu’en faisant dans la provocation, seules les deux représentations nationales ont réagi promptement ce qui signifie tout bonnement que les institutions nationales de l’Algérie sont assez solides pour agir et réagir selon les responsabilités qui les incombent tout en respectant ce sacro-saint principe qu’est la séparation des pouvoirs. Une manière de dire que l’Algérie nouvelle n’est pas un simple slogan creux come le sont d’autres institutions de quelques pays qui restent la garde chasée de ces donneurs de leçons.

Nous ne pouvons ne pas citer le Makhzen, cette ignoble monarchie qui a, durant de longues années, voire de décennies agit en totale contradiction avec les valeurs universelles défendues vaillamment par un occident qui ne sait plus où se donner de la tête devant tant de dérives en commençant par le trafic de drogues institutionnalisé et qui constitue une ressource qui va directement aux comptes occultes d’un système criminel à bien des égards. Ce système dénommé «  Etat narco » ne pouvait fonctionner que come une mafia au même titre que tout ce système papal qui se caractérise par la drogue, la corruption et la prostitution pire, par la pédophilie, ce qui rend ses adeptes, des complices en puissance d’un crime organisé sous couvert d’une démocratie qui n’est que l’ombre d’elle-même devant toutes ces appétences, si voraces que les tenants de cette doctrine ne peuvent que survivre mis pour combien de temps ?

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