LA SOBRIETE HYDRIQUE, UN ENJEU MAJEUR LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT FAIRE PREUVE DE RIGUEUR

Par : N.BENOUAR       

Il ne fait plus aucun doute pour comprendre que les années à venir ne seront pas bonnes, aussi bien pour les récoltes que pour l’humain qui voit son eau précieuse se raréfier.

Des documentaires sur la base de constats scientifiques menés des experts et cela depuis plus de cinquante pour avertir toute la population mondiale et surtout les gouvernements du danger que peut représentait la rareté de l’eau.

Avant, ces mêmes experts ont relevé une forte pollution qui a  déjà commencé avec la révolution industrielle aidée en cela par toutes ces guerres où des produits chimiques ont été déversés en quantités incalculables, d’où ce dérèglement climatique qui demeure la principale cause.

Sur un autre registre, la démographie mondiale qui a connu un saut remarquable puisque nous avoisinons d’ici peu les dix milliards d’êtres humains, la demande n’en serait qu’à la hauteur des exigences de toute cette marée humaine qui devient de plus en plus consommatrice d’eau mais ce qui reste problématique pour tout le monde, c’est le gaspillage de l’eau et ce à tous les niveaux.

En Algérie, selon les spécialistes de la question, ils nous rassurent que notre pays ne subit aucune dépendance quant à notre consommation d’eau puisque nos ressources hydriques s’en trouvent assurées par une pluviométrie acceptable mais aussi de nappes phréatiques qui assurent à leur tour notre demande.

Toutefois, tiennent à avertir ces mêmes experts, la demande étant en perpétuelle augmentation, à plus forte raison que l’agriculture qui connait un regain d’intérêt suppose une augmentation significative de l’eau sauf que dans le contexte actuel, la désertification qui ne cesse de s’accroître fait craindre le pire quant une agriculture qui risque d’en pâtir et du coup, compromettra nos chances de réussir ce challenge. Sous d’autres cieux, la situation n’est guère reluisante, bien au contraire, c’est carrément une sécheresse qui s’installe dans l adurée d’où une famine qui se dessine et semble inquiéter tout le monde.

Cependant, force est de constater que l’Algérie a pris ses devants en s’orientant vers le dessalement de l’eau de mer avec d’innombrables stations, implantées un peu partout dans le pays, d’où une manne non négligeable de cette précieuse matière, mis plus encore, avec les orientations du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, l’Etat accorde une priorité à la création d’autres stations pour subvenir aux besoins nationaux, ce qui est une avance significative par rapport à d’autres pays du continent.

Tous ces efforts méritent une continuité quant à une gestion saine de cette ressource qui engrange des crédits colossaux et c’est le gaspillage qui constitue un véritable frein à cet élan. Il n’y a qu’à voir toutes ces fuites dont les entreprises de la gestion de l’eau n’arrivent pas à juguler ou à tout le moins réduire et ce sont des millions de mètres cubes d’eau qui sont déversés dans la nature au même titre que tous ces foyers qui font dans la fraude pour ne rien payer quant à leurs redevances à l’instar de tous ces garagistes spécialisés dans le lavage de voitures pour se demander s’ils sont en conformité avec la loi. Cela semble peu probable pour situer le plus gros d’entre eux dans les zones reculées pour agir en toute impunité et du coup constituent une grande perte  en eau. Les forages clandestins qui puisent leur eau en abondance, puisque, non réglementés, consomment des milliers de mètres cubes d’eau, sans payer le moindre sou et plus, en gaspillent presque leur même consommation. Il reste aussi le citadin qui continue de gaspiller l’eau du robinet au regard de certains comportements qui perdurent mais qui font gaspiller d’autres milliers de mètres cubes d’eau et ce sont toutes ces dérives qu’il v falloir aux pouvoirs publics de s’y intéresser pour en atténuer les conséquences négatives et cela doit passer par d’autres mesures, plus coercitives et plus pénalisante en terme d’argent, peut être que cette a échappera à tous ces gaspilleurs à qui, il faut mener une véritable guerre.