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LE PATRIMOINE ALGERIEN, UNE RICHESSE CONTINENTALE

Par : N.BENOUAR       

UN MOIS POUR DECOUVRIR ET REDECOUVRIR L’HERITAGE CULTUREL ALGERIEN

  • Parler du patrimoine est un tout puisque, chez l’individu le mot patrimoine prend tout son sens pour s’identifier et partant s’imposer tout au long de sa vie. Ensuite, et du fait qu’il fait partie d’une famille, un autre patrimoine vient enrichir sa personnalité et la cerise sur le gâteau ne peut qu’émaner de son pays non sans évoquer sa tribu, son quartier et même sa lignée, c’est dire que le patrimoine chez l’humain est une composante primordiale et essentiel quant à son épanouissement.

Pourtant, le patrimoine culturel ou cultuel ne sera complet que si l’on ajoute le patrimoine génétique d’une Nation et ce patrimoine génétique englobe à son tour l’humain, la faune et la flore, c’est ce qui renforce une Nation et qui, partant impose le respect.   

Désormais, le traditionnel mois dédié au patrimoine culturel, matériel et immatériel est devenu une tradition et qui s’étale du 18 avril u 18 mai, sauf que pour cette année, le slogan retenu pour cette cuvée 2023 se caractérise par son prolongement africains, c’est dire le choix des pouvoirs publics, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en premier d’afficher clairement leur attachement viscéral au continent africain, ce qui constitue en soi une richesse qui tient compte de toute la diversité, de l’histoire et de spécificité du continent noir, berceau de l’humanité. Pour cela, pas moins de quarante pays africains sont conviés à cette fête qui ne manquera pas de susciter un engouement auprès de la population et de tous les visiteurs en terre algérienne.

Aussi et pour donner à ce mois une dimension académique, les organisateurs n’ont pas manqué de convier du personnel, hautement qualifié de l’UNESCO avec des experts qui auront fort à faire pour tenter d’élucider quelques pépites de notre grand territoire qui jouit d’un nombre incalculable de sites, renfermant à leurs tour des merveilles qui ne demande qu’à être explorées puis étudiées et enfin exposées. Pour cela, l’éminent professeur Slimane Hachi, avec plusieurs de ses collaborateurs veillent au grain pour travailler de concert avec ces experts en mettant en valeur tout ce patrimoine, fierté algérienne et dont les citoyen reprennent goût pour le faire valoir auprès de tout le monde.

Toutefois il est utile de rappeler qu’à l’occasion de l’évènement haut en couleur, Constantine, capitale de la culture arabe en 2015, un travail colossal avait été entrepris par ce même professeur, Slimane Hachi en l’occurrence puisqu’il était en charge de l’organisation de plusieurs colloques, conférences et communication et dont les thèmes retenus, consistait à travailler avec une pléiade d’experts africains et dont le sujet concernait les jeux, si spécifiques aux africains, dont certains sont toujours en cours. D’autres experts sont venus, aussi pour d’autres sujets tous aussi palpitants et concernent de très près le patrimoine immatériel, dont les chants épiques de la confrérie des Ouasfane et tout le rituel qui les accompagne.

On s’en souvient lors d’une conférence, le même professeur émérite, en parlant de l’Algérie, il disait à cette époque que notre pays est déjà un continent et n’hésite pas à le qualifier du « Brésil  africain » au regard de sa diversité sur tous les plans, notamment les chants, les danses qui sont très spécifiques pour chaque région. Ce qui ajoute un plus à toute cette diversité reste encore notre immense Sahara qui recèle des trésors, pour la plupart, encore à découvrir. Mais, d’ores et déjà et avec tout ce qui se fête, sa variété continue d’éblouir, aussi bien les nationaux que tous ces touristes qui deviennent plus nombreux, ces dernières années.

Le Nord du pays n’est pas en reste, puisque, ces hauts plateaux, son littoral, et ses montagnes féeriques, le Djurdjura ou encore les Aurès, constituent pour leur de merveilleuses curiosités dont les citoyens le préservent avec une grande jalousie. D’ailleurs, plusieurs expositions sont organisées à longueur d’années où des artisans hors pairs venus des quatre coins du pays. Les objets, exposés ne manquent pas de ravir tous les visiteurs qui découvrent à travers ces objets, si raffinement effectués, tous ces trésors algériens, ce qui rend tout citoyen fier de son patrimoine. Bien plus, d’autres citoyens ne manquent pas à leur tour d’effectuer des recherches pour en connaître davantage sur le patrimoine algérien et effectuent pour ce faire des voyages, presque d’initiation, ce qui a permis au tourisme local de connaitre un grand essor. Le Sahara avec ses vestiges uniques attirent, chaque année de plus en plus de touristes locaux, éblouis par tant de splendeur et en racontant leur formidable expérience, ils incitent les autres à en faire de même.

Ainsi, toutes les régions, toutes les villes d’Algérie, célèbrent ce mois où chacun essaie de mettre en valeur ses spécificités patrimoniales et là, tout devient féerique, principalement pour l’art culinaire, l’habillement, les bijoux, les poteries et bien d’autres à l’instar de quelques sites si particuliers à des régions en passant par les palais, les cimetières et les vieilles habitations qui recèlent pour leur part de riches trésors.

Pour le patrimoine immatériel, c’est tout aussi diversifié que riche puisque de part et d’autre de tout le territoire national, des légendes, des histoires, des rituels ou encore des chants sont à découvrir ou redécouvrir pour le plus grand bonheur des citoyens qui vont revivre de grands moments quant à leurs origines si spécifiques.

C’est aussi une belle opportunité pour les plus âgés d’expliquer certaines énigmes ayant trait aux objets et aux sites pour les transmettre aux plus jeunes, quant aux experts, ux archéologues et autres spécialistes dans divers domaines, des recherches vont être menées, ce qui ne manquer sûrement pas d’étoffer nos musées et susciter bien des passions.

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