El TARF: ASFOUR L EAU AU COMPTE GOUTTES

Par : Tahar BOUDJEMAA

Les habitants de la localité d’Asfour sont soumis à des rtestrictions d’eau potable. Les coupures intempestives de ‘l eau potable sont monnaies courantes Plusieurs fois dans l’année, les habitants de plusieurs agglomérations de la wilaya.sont privés d’eau. Ce n’est guère un secret de polichinelle, d’autres localités sont soumises à des mesures restrictives où le liquide précieux n’arrive dans le robinet qu’une heure ou deux, tous les deux jours. telle est la situation de plusieurs habitants . Si l’eau est disponible au niveau des agglomérations des chefs lieux communaux, il n’en demeure pas moins que ce précieux liquide coule au compte goutte pour les petites villages. La wilaya d’El Tarf enregistre plusieurs douars ou mechtas qui ne sont pas racordés à l’eau potable. Les ménagères au niveau des localités ayant pour nom Ain El Kerma, Asfour ou Zitouna ne sont approvisionés à partir de barrages que tous les dix jours ou une semaine. A Asfour le problème d’eau se pose toute l’année en dépit de tous les efforts. La distributin nous révèles habitants de cette contrée est rationalisée à cause justement de la stress hydraulique que connait le barrage de Bounamoussa, le premier barrage réalisé dans les années 68. Cet acquit a redu d’imminents services au grand fourneau de l’ex SNS qui l’approvisionne en eau ainsi que plusieurs localités des wilayates d’Annaba et d’El Tarf. L’absence de pluies torrentielles depuis octobre dernier a fait que le barrage est actuellement à moins de 20% de ses capacités de stockages. Ces derniers seraient de l’ordre de 153 millions de m3. A dire vrai, les localités de la wilaya d’El Tarf accuse un manque en matière d’approvisionnement en eau. Les trois barrages opérationnels seront de très loin pour assurer une satisfaction de la population. Des citoyens de la commune d’El Asfour daira de Ben Mhidi nous ont signalé que l’eau n’a pas coulé dans les robinets pendant plusieurs jours bien que des élus ont promis de résoudre ce problème endémique. I Ces élus en réalité ne peuvent rien faire si le château est vide. En ces dernières journées du mois d’avril, le thermomètre a grimpé donc un apport supplémentaire en eau. « Nous vivons depuis la célébration de la fête de « Aid Fter » des journées caniculaires», nous apprend un jeune tenant un magasin d’alimentation général. Aussi, la même source nous révèle que la population d’Asfour et des quartiers périphériques ont toujours manqué d’eau. D’ailleurs, l’eau reçue est d’un goût repoussant, les ménagères l’utilise juste pour le blanchissage des vêtements. Ici comme dans la plupart des localités de la wilaya, malgré l’existence de barrageS dans les communes de Bougous et de Cheffia, les citoyens ont pris l’habitude d’acheter l’eau des citernes des colporteurs à 70 dinars le jerrican de 30 litres. Au passage signalons qu’à travers la wilaya les fuites d’eau qui se perdent dans la nature sont monnaie courante. Des pertes dira Rachid comptabilisaient sur le dos du citoyen en lui envoyant des factures forfaitaires bien que la loi républicaine réprime ce genre d’autoritarisme.