EL TARF : LE HAMEAU DE HAKOURA CHEFIA SITES ARCHEOLOGIQUES ET PEINTURES RUPESTRES
Par : Tahar BOUDJEMAA
L’ensemble de ces habitations au bas de la montagne en allant du barrage de « Bounamoussa » vers Cheffia avant d’ atteindre le branchement donnant sur Bouteldja, se dresse sur le côté gauche la mechta , dite « Hakoura », qui a priori composée uniquement de citoyens ayant bénéficié du logement rural avec toutes ses commodités se trouve en fait dans un état peu enviable. En ce lieu méconnu, existe plusieurs sites archéologiques qui ne sont pas encore classés. L’accès à ces sites est difficile même par pneumatique. La chaussée qui mène au cent habitations simples n’est pas encore retapée depuis belle lurette. « Elle est dans une situation lamentable » : nous renseigne le gardien d’un troupeau de mouton. Par endroit les trottoirs ont perdu leur alignement. Ceux ayant subsisté aux aléas des pluies et des tracteurs ne sont pas encore carrelés ou à la rigueur ayant sporadiquement lfait a visite du béton pour les maintenir et permettre aux usagers, aux piétons de pouvoir circuler aisément. Circuler pourrais je dire en période de pluie sans s’enliser dans la gadoue.qui peuplent ces alentours sans s’enliser serait un miracle. Les habitants affables, accueillant vivant des fruits de leurs labeurs en travaillant la terre ou tout simplement procédant à l’élevage surtout des bovins qui rapporte gros selon les dernières augmentation, nous avise le propriétaire d’une vingtaine de vaches livrées à la nature. Elles sont guidées de loin parfois par la maitresse de la maison quand je suis absent ou par les chérubins à la sorte de l’école. Ces habitants propriétaires de terrains ne sont pas un fardeau pour l’Etat En cette mechta ayant connu les affres de la colonisation pendant la longue guerre de la révolution, il subsiste encore plusieurs familles qui ont besoin de l’aide de l’Etat. Certains sans les aides des voisins vivent les privations de la paupérisation surtout en ces temps de chèvres maigres où tout à augmenté parfois du double. Les sans emplois de ces familles constituent une charge financière pour l’Etat qui débourse chaque fin de mois la prime de chômage allouée pour ceux ou celles qui remplissent les conditions. Un habitant de ce douar faisant partie administrativement de Cheffia se trouvant à plus de quatre bornes environs , nous apprend que l’eau manque malgré l’existence du plus grand barrage. Ce manque est enregistré ajoute t-il depuis longtemps en absence de canalisation. Les habitants comptent uniquement sur l’eau puisée des puits qui ont coûté financièrement pour des familles les yeux de la tête. Ces habitants ruraux ont appris depuis longtemps à investir toutes leurs économies dans l’achat d’une vache laitière pour profiter de son lait, d’un bœuf pour l’utiliser en période de labours bien que le mode ait changé. Tous sans exception aucune louent des tracteurs trainant des disques qui s’occupe de la tâche a leur place. Malgré les vicissitudes coutumières, les locataires du lieu se disent satisfaits de leur condition loin des bruits de la ville et de tous les inconvénients. Ceux qui ne sont pas nantis sont contraints de contracter chez les banques des prêts à intérêt usurier. Cette catégorie en fin de compte regrette amèrement avoir opter pour ce mode, se rendant comptant qu’au bout de quelques années, ils auront à rembourser le double du prêt. En cette journée printanière, les habitants que nous avions rencontrés nous ont fait part de leurs nombreuses préoccupations. Portées à la connaissance des élus, ces derniers ont fait la sourde oreille. Des préoccupations qui datent depuis la nuit des temps mais pas d’aujourd’hui. Après le dernier changement survenu au niveau de l’APC, nous espérons que plusieurs de nos problèmes seront résolus. l’attention de ldes responsables locaux est attirée Hakoura compte plusieurs sites archéologiques qui doivent être protégés. Des sites qui ont existé depuis des millénaires. Les responsables de la directions de la culture sont appelés à œuvrer davantage afin que ces sites un patrimoine national soit protégé. Pas loin de cette localité se trouve encore un autre site archéologique « Grotte du Mouflon ». La présence de peintures rupestres ces lieux témoigne de l’existence d’une richesse archéologique. l’on dénombre plusieurs huileries d’olives et de lentisques antiques. Nous y reviendrons en détail
